Destinée aux enfants autant qu’aux adultes, une exposition sur les liens entre la santé et les changements climatiques est en cours au Musée de la santé Armand-Frappier.
Laure Waridel, porte-parole, était présente au lancement médiatique le lundi 7 octobre. Présentant un contenu didactique et ludique, l’exposition Ça Chauffe! Cool it! se veut informative, tout autant qu’amusante.
Au fil des panneaux d’interprétations et stations vidéos, d’intrigantes œuvres d’art attirent l’œil.
«On parle beaucoup d’éco-anxiété dernièrement, donc on ne voulait pas donner encore plus de lourdeur au sujet, expliquait Guylaine Archambault, directrice générale du Musée. C’est pour ça qu’on a invité l’artiste Karine Giboulo qui nous a fait une série d’œuvres où l’on peut observer ses petits personnages colorés en argile qui plaisent beaucoup aux enfants.»
(Photo 2M.Media – Geneviève Quessy)
L’écosociologue et cofondatrice de l’organisme Équiterre, Laure Waridel, s’est impliquée dans les clips explicatifs faisant partie de l’exposition.
À titre de porte-parole, elle insistait sur l’importance de continuer à parler des changements climatiques et des actions qu’on peut prendre pour les contrer.
«C’est très audacieux de faire cette exposition dans un contexte où parler de ces sujets devient presque tabou aux États-Unis, alors même que les changements climatiques représentent une grande menace à la santé mondiale, disait-elle lors du lancement. Il ne faut pas que l’éco-anxiété nous paralyse et nous empêche d’en parler. Plutôt que d’être dans le déni, ce qui soulage le plus, c’est d’être dans l’action.»
Grâce aux panneaux explicatifs et courtes vidéos, le public est en mesure d’apprendre des données scientifiques sur le phénomène des changements climatiques, ainsi que des exemples de comportements plus responsables que chacun peut adopter, notamment en réduisant sa consommation.
«Grâce à un outil qu’on a conçu, il est possible de mesurer sa propre empreinte carbone, exprimait Christelle Sachot, gestionnaire du développement de la programmation et des contenus scientifiques du Musée. Il est également étonnant d’apprendre qu’on produit plus de gaz à effet de serre (GES) ici qu’en Chine.»
«Une grande réflexion a été menée, de poursuivre Mme Sachot. On a utilisé beaucoup de bois brut dans l’écoconception de cette exposition, qui partira en itinérance dans d’autres musée à partir de septembre 2025.»
(Photo 2M.Media – Geneviève Quessy)
Le prix d’entrée au Musée donne droit à la visite de l’exposition Ça Chauffe! Cool it!, qui se terminera en août 2025, de même qu’à l’exposition permanente du Musée.
Deux ateliers de laboratoire sont également au programme sur la thématique des changements climatiques, une occasion d’apprendre à manipuler microscope, pipettes et autre matériel scientifique, tout en s’amusant.
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