(Dernière mise à jour: 24 mai, 12h45. Le consortium informe que la chaîne de restauration rapide French Takos confirmée le printemps dernier comme locataire d’Espace Montmorency s’est depuis désistée.)
Trois ans après sa mise en chantier, le complexe multifonctionnel Espace Montmorency s’apprête à accueillir ses premier locataires.
Partenaire avec MONTONI et le Fonds immobilier de solidarité FTQ dans ce mégaprojet de développement au cœur du centre-ville, le Groupe Sélection livrera dès le 1er juin la première des deux tours résidentielles, alors que la seconde suivra en juillet. Elles abritent plus de 700 condos locatifs.
Offre commerciale
La semaine dernière, le consortium dévoilait 11 nouvelles ententes commerciales, portant à 16 le nombre de bannières qui occuperont en partie le rez-de-chaussée d’un basilaire s’élevant sur deux étages.
Il s’agit des restaurants, bars et cafés Sésame, La Belle et la Bœuf, Olivia’s Authentic Chicken, Milestone, Souvlaki Bar, Starbucks, Chocolato et Presotea ainsi qu’une épicerie Aisle 24, l’Institut Béa et Lunetterie Parade.
Ces commerces s’ajoutent à la chaîne française Ange Boulangerie, la bannière de cuisine libanaise Kababgy, Benny&Co et Poulet Rouge, annoncés l’année dernière.
Il ne resterait plus que cinq locaux commerciaux à louer, indique David Paulozza, vice-président planification et développement chez MONTONI. Les premiers commerces ouvriront au cours de l’été, précise-t-il.
Quant au 2e étage du basilaire, qui abritera notamment le restaurant de l’hôtel Courtyard du groupe Marriott International, on y trouvera essentiellement des espaces de bureaux et possiblement une garderie, selon les intentions projetées.
Tour à bureaux
Par ailleurs, on prévoit livrer à l’automne la tour à bureaux de 16 étages qui s’élève à l’angle des rues Jacques-Tétreault et Lucien-Paiement. Celle-ci renferme 335 000 pieds carrés d’espaces locatifs.
Or, si la pandémie ne semble pas avoir trop affecté le rythme des locations commerciales et résidentielles, on ne peut en dire autant pour les baux d’espaces de bureaux alors qu’en pleine crise sanitaire les entreprises étaient contraintes à prendre le virage du télétravail.
Cela dit, M. Paulozza est «confiant» de reprendre le temps perdu, précisant que les négociations vont bon train avec plusieurs locataires intéressés.
«En ce moment, les entreprises cherchent des moyens pour ramener les employés au bureau», mentionne-t-il. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, il est plus facile de fidéliser ses employés et d’en recruter d’autres en leur offrant un environnement de travail stimulant, ne manque pas de faire valoir David Paulozza tout en soulignant «le design avant-gardiste et les espaces ouverts» des bureaux, mais également «l’expérience sociale» que propose Espace Montmorency à travers ses «services de proximité».
D’autre part, le 8e étage de cette tour, dont les terrasses donnent sur la cour intérieure du complexe, a été entièrement redessiné à la faveur d’un immense espace dédié au travail collaboratif avec en prime des salles de réunion mises à la disposition des locataires. Cet étage est d’ailleurs relié à l’hôtel par la passerelle surplombant la cour qu’on peut apercevoir sur les rendus architecturaux qui circulent depuis cinq ans.
Hôtel en décembre
Annoncée en février dernier, la bannière hôtelière Courtyard devrait normalement ouvrir ses portes en décembre prochain.
Rappelons que l’établissement, érigé au coût de 45 M$, abritera 188 chambres réparties sur les 10 étages de la tour située à l’angle des rues Lucien-Paiement et Claude-Gagné, toute juste en face de l’entrée de la Place Bell.
Relié à la station de métro, l’hôtel aura accès à un stationnement souterrain de 1500 cases qui desservira l’ensemble des résidents, travailleurs, clients et visiteurs d’Espace Montmorency.
Enfin, nonobstant la pandémie, la hausse effrénée du coût des matières premières et la pénurie de main-d’œuvre, ce complexe multifonctionnel sera livré dans le respect de l’échéancier et du budget de 450 M$ prévus lors de sa mise en chantier au printemps 2019, soutient le porte-parole du consortium, David Paulozza.