:«Dans ces cas précis, l’évacuation n’était toujours pas complétée au moment où les pompiers sont arrivés sur les lieux», indique Véronic Maheu, chef de prévention, insistant sur les risques de rester à l’intérieur d’une résidence en flammes.
Elle donne comme exemple l’histoire d’une dame qui a dû être transportée en centre hospitalier après avoir inhalé de la fumée. «Elle avait tardé à sortir. Elle l’a échappé belle parce que dans 80 % des cas d’inhalation de fumée, ça mène à des décès.»
Véronic Maheu conseille donc à la population de quitter rapidement son domicile et de ne jamais tenter d’y retourner pour chercher des effets personnels.
«Parfois, les gens ont des extincteurs portatifs qui peuvent enrayer des débuts d’incendie en attendant les pompiers, alors ils demeurent à l’intérieur. On doit cependant demander aux autres occupants d’aller à l’extérieur et se garder une issue derrière nous si jamais les flammes prenaient de l’ampleur ou se propageaient», mentionne-t-elle, tout en rappelant qu’entretenir son extincteur est primordial pour un bon fonctionnement.
Avertisseurs de fumée
La chef en prévention est également revenue sur les deux pertes de vie enregistrées depuis le début de l’année sur le territoire à la suite d’incendies, alors que le bilan se chiffrait à 0 l’an passé. Le premier est survenu le 11 avril sur l’avenue du Havre-des-Îles, à Chomedey, le deuxième sur la rue de Ligny, à Vimont, 12 jours plus tard, dans des maisons non munies d’avertisseurs de fumée.
«Il existe un règlement municipal (L-12137) qui dit que tout propriétaire a l’obligation d’assurer la propriété d’un avertisseur à chaque étage.»
D’ailleurs, le Service de sécurité incendie de Laval a débuté le 1er mai sa traditionnelle campagne de porte-à-porte visant à conscientiser les citoyens à l’importance d’avoir ces avertisseurs qui peuvent sauver des vies. Quelque 14 500 foyers seront ciblés.
«Si jamais on visite une maison sans avertisseur, nous allons envoyer une lettre au propriétaire. L’objectif est de le responsabiliser.»
En terminant, Véronic Maheu souligne qu’un avertisseur de fumée a une durée de vie de 10 ans et que les piles doivent être remplacées à chaque changement d’heure.
:«Dans ces cas précis, l’évacuation n’était toujours pas complétée au moment où les pompiers sont arrivés sur les lieux», indique Véronic Maheu, chef de prévention, insistant sur les risques de rester à l’intérieur d’une résidence en flammes.
Elle donne comme exemple l’histoire d’une dame qui a dû être transportée en centre hospitalier après avoir inhalé de la fumée. «Elle avait tardé à sortir. Elle l’a échappé belle parce que dans 80 % des cas d’inhalation de fumée, ça mène à des décès.»
Véronic Maheu conseille donc à la population de quitter rapidement son domicile et de ne jamais tenter d’y retourner pour chercher des effets personnels.
«Parfois, les gens ont des extincteurs portatifs qui peuvent enrayer des débuts d’incendie en attendant les pompiers, alors ils demeurent à l’intérieur. On doit cependant demander aux autres occupants d’aller à l’extérieur et se garder une issue derrière nous si jamais les flammes prenaient de l’ampleur ou se propageaient», mentionne-t-elle, tout en rappelant qu’entretenir son extincteur est primordial pour un bon fonctionnement.
Avertisseurs de fumée
La chef en prévention est également revenue sur les deux pertes de vie enregistrées depuis le début de l’année sur le territoire à la suite d’incendies, alors que le bilan se chiffrait à 0 l’an passé. Le premier est survenu le 11 avril sur l’avenue du Havre-des-Îles, à Chomedey, le deuxième sur la rue de Ligny, à Vimont, 12 jours plus tard, dans des maisons non munies d’avertisseurs de fumée.
«Il existe un règlement municipal (L-12137) qui dit que tout propriétaire a l’obligation d’assurer la propriété d’un avertisseur à chaque étage.»
D’ailleurs, le Service de sécurité incendie de Laval a débuté le 1er mai sa traditionnelle campagne de porte-à-porte visant à conscientiser les citoyens à l’importance d’avoir ces avertisseurs qui peuvent sauver des vies. Quelque 14 500 foyers seront ciblés.
«Si jamais on visite une maison sans avertisseur, nous allons envoyer une lettre au propriétaire. L’objectif est de le responsabiliser.»
En terminant, Véronic Maheu souligne qu’un avertisseur de fumée a une durée de vie de 10 ans et que les piles doivent être remplacées à chaque changement d’heure.