Au lendemain du point de presse, où le maire est monté au créneau, deux partis fédéraux joignaient leur voix à la grande coalition contre le projet de TransCanada, à savoir le Bloc québécois et le Parti vert du Canada.
Candidat bloquiste qui briguera les suffrages dans Alfred-Pellan (le comté visé par le controversé projet), Daniel St-Hilaire fait valoir que «Laval se situe dans la zone la plus densément peuplée à l’intérieur du tracé prévu, ce qui accroît les impacts potentiellement dangereux pour les citoyens du comté».
Du côté des Verts, le député sortant dans Vimy et ancien porte-couleur du NPD, José Núñez Melo, qualifie ce projet de «dangereux pour les citoyens et inutile pour notre économie».
Candidate du Parti vert dans Alfred-Pellan, Lynda Briguene abonde dans le même sens que son collègue de Vimy, qui rappelle au passage que le Parti d’Elizabeth May est «le seul parti national qui rejette ce projet de pipeline».
Autres appuis
Rappelons que l’initiative lancée par le maire de Laval, le 10 septembre, avait, sans surprise, rallié de nombreux organismes voués au respect et à la protection de l’environnement.
Une dizaine d’entre eux avaient d’ailleurs délégué leur représentant lors du lancement, jeudi dernier.
Steven Guilbeault (Équiterre), Pierre Lussier (Jour de la Terre), Patrick Bonin (Greenpeace), Sylvain Loranger (Conseil régional de l’environnement de CRE-Laval), Huguette Larochelle (Sauvons nos trois grandes îles), Paul-André Roger (Comité de protection de l’environnement de St-François), Lorraine Caron (collectif Les Citoyens au Courant), Luc Leblanc (Corporation pour la mise en valeur du Bois de l’Équerre), Luc Falardeau (Oléoduc Laval en amont – OLEA) et Robert Bisson (Éco-Nature) étaient tous debout derrière le maire Demers lors du point de presse tenu aux abords de la rivière des Prairies, dans le quartier Saint-François.