L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a rencontré le caucus des députés fédéraux de Laval, le 23 novembre dernier.
Membres de l’Action politique de l’APCIQ, Michelle Demange et Louise Labrie, respectivement des agences immobilières ReMax 2000 et Oneevo, se sont rendues au restaurant Philinos, dans Chomedey, où les députés avaient invité leurs commettants à venir «partager» leurs «idées» et «préoccupations » autour d’un café ce samedi matin.
Elles ont notamment abordé les enjeux du logement abordable dans la région et porté à l’attention des élus les recommandations formulées par l’Association canadienne de l’immobilier (ACI), représentée au Québec par l’APCIQ.
Entre autres, cette suggestion de soutenir financièrement les technologies de construction hors site, lesquelles permettent de réduire de 20 à 50 % les délais de construction. Une mesure qui contribuerait à l’atteinte de l’ambitieux objectif national de 5,8 millions de nouveaux logements d’ici 2030. Cette cible fixée par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) permettrait de rétablir l’abordabilité du logement au pays.
Vieux-Pen
Lors de cette rencontre avec les députés Angelo Iacono (Alfred-Pellan) Annie Koutrakis (Vimy) et Fayçal El-Koury (Laval-Les Îles), il a également été question de la récente annonce du ministre fédéral Jean-Yves Duclos de requalifier le Vieux-Pen au profit de logements abordables.
«Angelo Iacono nous a parlé qu’il devait y avoir, préalablement au développement, une décontamination du terrain en plusieurs phases», a indiqué au Courrier Laval la courtière immobilière Louise Labrie.
Pour l’heure, le processus d’aliénation visant le transfert de la propriété à la Société immobilière du Canada (SIC) poursuit son cours. Quelque 1500 logements pourraient y voir le jour.
Précisons que le site du Vieux Pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul s’étend sur 23 hectares, incluant les 5 hectares qui se trouvent derrière les murs d’enceinte. La propriété comprend un immense terrain situé entre la voie ferrée et les terrains du Collège Laval, reliant la Montée Saint-François à l’avenue Belleville, de même qu’une bande de terrain sur un kilomètre de berges à l’est de l’ancien établissement carcéral.
Transport en commun
Par ailleurs, les représentantes de l’APCIQ en ont profité pour fait part aux parlementaires du «manque de transport en commun» dans ce secteur de Laval et faire valoir que «les paliers de gouvernement fédéral, provincial et municipal devraient mieux s’arrimer» en vue d’offrir une desserte de transport à la hauteur de ce redéveloppement à venir.
À ce propos, la Ville a déjà formulé l’idée de prolonger le boulevard Saint-Martin jusqu’à la Montée Saint-François tandis que Québec étudie la possibilité d’implanter sur cette importante artère un service rapide par bus (SRB). En 2022, ce projet structurant de transport collectif suggérait un corridor de 10 kilomètres entre les boulevards Curé-Labelle et Pie-IX, là où se termine le boulevard Saint-Martin.
Simple et gratuit
Meta (Facebook et Instagram) bloque vos nouvelles du Courrier Laval, tout comme Google continue de leur faire obstruction, en réponse à la loi C-18.
Pour avoir accès à vos nouvelles et rester ainsi connecté à la source, le Courrier Laval vous invite à télécharger son application. Vous pourrez ainsi continuer de lire vos nouvelles gratuitement, et ce, en temps réel avec un ratio moindre de publicités. N’oubliez pas d’activer les notifications et de passer le mot à vos proches et contacts!
Apple : https://apple.co/3wsgmKE
Android : https://bit.ly/3uGPo1D
Infolettre : https://courrierlaval.com/infolettre/