En clair, la pétition demande au gouvernement Couillard d’accorder les crédits nécessaires au financement du Centre de ressources périnatales au Centre de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval. Sans cet argent, la continuité des services de son volet économique sociale dès l’année 2017-2018 et ses activités communautaires gratuites sont en péril.
Amélie Landry, présidente du Réseau des Centres de ressources périnatales du Québec (RCRP), Angèle Trudeau, présidente de MNL, Lysane Grégoire, directrice, Sonia St-Onge, administratrice, et Fannie Côté, bénévole, out fait le voyage jusqu’à Québec afin de rencontrer le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.
Sensibilisation
«Nous misons beaucoup sur le dépôt de la pétition pour sensibiliser le ministre de la santé à l’importance de la pérennité de nos services pour les familles de Laval qui ont les mêmes besoins qu’ailleurs au Québec; l’enjeu est de taille puisqu’on parle ici de près de 9000 familles par année qui sont directement concernées soit par l’attente d’un bébé ou qui vivent la première année de leur enfant», souligne par voie de communiqué la présidente de Mieux-Naître à Laval.
En province, 10 Centres de ressources périnatales sont financés, mais 7 autres organisations, reconnues par le RCRP, ne reçoivent pas d’appui financier en économie sociale. «Il est impératif que le gouvernement agisse rapidement pour assurer la survie de MNL et le financement de tous les CRP», explique Amélie Landry.
Le regroupement rappelle depuis plusieurs mois l’importance d’être implanté à Laval donnant en exemple une augmentation du taux de fréquentation de 42 % pour les six derniers mois de l’exercice 2015-2016 et les six premiers mois en cours ainsi que les listes d’attente pour certains services. Depuis l’ouverture de ses portes, boulevard de la Concorde Est, en juillet 2015, ce CRP a desservi plus de 400 familles.
Campagne de financement
En juin 2016, Mieux-Naître à Laval lançait une campagne de financement d’urgence dans le but de récolter 85 000 $, après avoir appris qu’il ne bénéficierait pas des dollars publics accordés par le ministère de la Santé et des Services sociaux.
En décembre dernier, la Coalition POUR NOS BÉBÉS voyait le jour, propulsant la circulation de cette pétition parrainée par Jean Rousselle.