CAA-Québec publiait la semaine dernière les résultats du palmarès 2022 des pires routes de la province, selon l’appréciation de quelque 8500 usagers de la route.
En plus de son traditionnel top 10 québécois, le club affilié à l’Association canadienne des automobilistes dresse un classement par région des artères jugées les plus mal en point.
Boulevard des Laurentides
À Laval, le boulevard des Laurentides remporte la palme devant l’autoroute du même nom (A-15), l’avenue Marcel-Villeneuve, le boulevard Cartier Ouest et la montée Masson.
CAA-Québec ne chiffre pas les résultats de ses campagnes annuelles, explique le directeur aux Affaires publiques, Nicolas Ryan, dans un échange de courriels. «Cela dit, la route qui a récolté le plus de votes à Laval (boulevard des Laurentides) se classe au 30e rang provincial. Il ne semble pas y avoir eu engouement des Lavallois pour notre campagne», constate-t-il.
De fait, en sept ans, une seule fois la Ville de Laval – troisième grande municipalité au Québec – – s’est retrouvée dans le triste classement des 10 pires routes au Québec. Il faut remonter en 2018. Cette année-là, l’état lamentable de l’avenue Marcel-Villeneuve, dans Saint-François, avait valu à cette artère le 6e rang des 10 routes les plus décriées de la province. À l’été de la même année, la Ville avait entrepris des travaux majeurs de réfection sur un tronçon de 3,5 kilomètres de l’avenue Marcel-Villeneuve, compris entre l’avenue Roger-Lortie et la rue Léa.
Le dévoilement du palmarès des horreurs de CAA-Québec coïncidait, à 24 heures près, avec le dépôt du rapport annuel du Bureau de la vérificatrice générale de Laval où il était largement question de la gestion déficiente de l’entretien des chaussées et des sommes insuffisantes consacrées à la réfection du réseau routier local.