Tel qu’annoncé le 28 novembre, le Front commun entame une grève d’une durée de sept jours à compter de ce vendredi 8 décembre.
Pendant ces sept jours, des piquets de grève auront lieu sur 11 sites dans la région de Laval. Ce nombre marque une réduction de quatre sites par rapport à la dernière séquence.
L’équipe lavalloise affirme avoir fait ce choix pour préserver l’énergie de tous en ralliant les forces.
Le mardi 12 décembre en avant-midi, un important rassemblement, qui inclue la présence d’un DJ, se tiendra devant l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé.
Négociations
«Ça avance très lentement, informe Natacha Pelchat, représentante de l’APTS pour la région de Laval. Il y a des rencontres.»
Si à certains moments l’équipe de négociation observe une ouverture du patronat, à d’autres fois, le gouvernement démontre qu’il est toujours mystifié par les demandes du secteur public.
Le jeudi 7 décembre, Québec a déposé une offre salariale de 12,7% sur 5 ans.
«Pourquoi est-ce qu’il continue d’être en-dessous de l’inflation? s’indigne la travailleuse en services sociaux. Je lui poserais la question. Je ne comprends pas comment il peut penser que c’est une bonne offre d’offrir à ses employés de s’appauvrir.»
Seul point positif pour le Front commun ces derniers jours: le gouvernement a reculé sur ses attaques à la retraite.
Fin en vue?
«C’est donc une ultime séquence de journées de grève qui s’amorce aujourd’hui, et il s’agit aussi du dernier avertissement, indique le regroupement syndical, par voie de communiqué. Rappelons que le Front commun détient un mandat très fort, adopté à plus de 95%, de déclencher une grève générale illimitée au moment jugé opportun.»
L’objectif visé est toujours un règlement avant les Fêtes.
«Bien que chaque jour qui passe, l’espoir diminue un peu, commente la représentante régionale de l’APTS. On se rapproche. La négociation, ça peut aller vite s’il y a de l’ouverture. Si le gouvernement le veut, il peut.»