Le 15 novembre 2017, le Courrier Laval devenait propriété de 2M.Média.
Un an plus tard, je tiens à saluer l’engagement et le talent de chacun de nos employés et remercier les lecteurs et annonceurs pour la confiance qu’ils nous renouvellent chaque jour, semaine après semaine.
Toute l’équipe est rompue à la mission d’un hebdomadaire qui est de produire du contenu local et régional exclusif à la population qu’il dessert, des nouvelles de proximité qui touchent directement les gens dans leur quotidien.
J’invite d’ailleurs nos lecteurs à se faire entendre, à nous informer de ce qu’ils souhaitent voir et lire dans les pages de notre édition imprimée du mercredi et sur la plateforme numérique du www.courrierlaval.com.
Je crois plus que jamais à l’importance de rester à l’écoute des attentes et besoins de ceux et celles qui nous lisent. Après tout, c’est leur journal.
D’ici les célébrations entourant le 75e anniversaire du Courrier Laval en 2020, nous continuerons à attiser votre sentiment d’appartenance envers la troisième grande ville au Québec et à jouer notre rôle de catalyseur du dynamisme tant culturel, communautaire, social qu’économique.
Par ailleurs, je profite de l’occasion pour joindre ma voix à celle des dirigeants de la presse écrite qui réclament des mesures fiscales ciblées afin d’endiguer la crise que traverse notre industrie depuis 10 ans. On demande, entre autres, un crédit d’impôt sur la masse salariale des journalistes et un allègement des conditions liées aux programmes de subvention visant à soutenir le développement du numérique.
Faut-il rappeler qu’au Québec, il s’est perdu 43 % des emplois dans l’industrie de la presse écrite entre 2009 et 2015. En 10 ans, c’est une trentaine de quotidiens et quelque 300 hebdos qui ont disparu à travers le pays.
Comme société, il faut se donner les moyens de soutenir les médias d’information qui sont si essentiels à une saine démocratie. Le droit du public à une information juste, crédible, vérifiée et de proximité doit redevenir un droit inaliénable. Particulièrement en cette ère de fake news qui prolifèrent sur les réseaux sociaux.
Enfin, soyez en assurés, chers lecteurs et annonceurs, votre Courrier Laval est là pour rester.
Martin Olivier
président