«Certaines procédures pourraient être déposées à la cour à la mi-mars», a déclaré au Courrier Laval le maire Marc Demers, le 14 janvier.
L’objectif: récupérer une partie des fonds dilapidés dans la collusion et la corruption, érigées en système pendant des années à Laval. M. Demers évalue à des centaines de millions de dollars les sommes ainsi détournées entre 1996 et 2010.
Beaucoup de monde
En amont de ces premières poursuites civiles, une équipe externe de juricomptables, financée au coût de 200 000 $, s’emploie depuis plusieurs mois à préparer la preuve «contre toute compagnie et individus qui ont volé les citoyens et la Ville de Laval», se limite à dire le maire.
Au printemps 2013, une bonne cinquantaine d’individus et au moins 25 entreprises des secteurs de la construction et du génie-conseil avaient été associés à un réseau organisé et structuré, où l’on se partageait les contrats publics.
De ce nombre, l’ex-maire Vaillancourt, accusé de gangstérisme, et ses 35 présumés complices seront d’ailleurs en cour en avril prochain pour le début de leur enquête préliminaire, liée aux multiples accusations criminelles auxquelles ils font face.
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