Le groupe d’opposition Action Laval dénonce une mauvaise gestion des finances publiques par le maire Stéphane Boyer qu’il juge «incapable de gérer de grands projets».
Réagissant à la décision du comité exécutif de tirer un trait sur le projet d’usine de biométhanisation dont on parle depuis une quinzaine d’années, le parti dirigé par Achille Cifelli tient responsable le nouveau maire pour l’explosion des coûts du complexe aquatique et le passage à la trappe du Centre de services animaliers alors que Stéphane Boyer était le numéro 2 de l’administration de Marc Demers.
«Ne voit-il pas que c’est de la poche des citoyens que cet argent sort ? questionne le leader au conseil municipal, David De Cotis, en parlant des sommes investies depuis 2018 dans le projet, aujourd’hui avorté. [5,3 M$] pour réaliser que la technologie ne semble pas prête démontrent l’inexpérience en gestion de cette administration».
En amont, il aurait fallu «d’abord visité les sites où cette technologie est un succès afin d’en comprendre les enjeux et comment ce projet pouvait être réalisé, plutôt que de faire un jeu d’essais-erreurs avec les deniers des citoyens», fait valoir le parti Action Laval dans un communiqué publié le 22 février.
«[Le maire] ose annoncer cela la semaine même que les citoyens reçoivent leur compte de taxes. J’espère que les citoyens prendront note de la manière dont leurs taxes sont gaspillées», écrit le chef Achille Cifelli dont le parti rappelle au passage la toute récente indemnité de départ de 617 000 $ versée au directeur général Jacques Ulysse, qui quittait la Ville le 10 février avec moins d’une semaine de préavis.