Il a d’abord attaqué le gouvernement du Parti québécois, qu’il accuse d’avoir imposé un décret par surprise, «sans aucune analyse d’impact sur les citoyens», au moment où la Ville était sous tutelle.
Puis, évoquant le désarroi des propriétaires touchés, qui voient «détruire leur patrimoine familial», M. Skeete a pointé du doigt le libéral Gilles Ouimet, candidat à sa réélection dans le comté.
«Jamais le député de Fabre n’a dénoncé cette situation à l’Assemblée nationale. Il a commencé à s’intéresser au dossier seulement lorsque les rumeurs d’élections sont apparues.»
Rappelons qu’à la mi-décembre, lors d’un bilan de fin de session parlementaire, M. Ouimet indiquait avoir déjà suggéré à la ministre responsable de la région de procéder à une communication publique, d’engager le dialogue avec les citoyens et de créer une table de concertation avec les élus et les représentants du ministère de l’Environnement.
Étude à refaire
Le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), qui souligne avoir créé le site www.zonesinondables.org et fait circuler une pétition en ligne, demande au Ministère de «refaire ses devoirs», et ce, «à partir des études déposées au BAPE en 1981».
M. Skeete réfère aux audiences publiques sur l’environnement dans la foulée de la construction du barrage du Grand-Moulin, lequel «assure un contrôle très satisfaisant des débits lors des crues printanières», soutient le Comité des citoyens de Laval-Ouest. La dernière inondation majeure dans cette partie de l’île remonte à 1976, en donne-t-on pour preuve.
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