Mis à jour le 01 Décembre 2025 à 10h31
![]()
Vous venez de déposer les enfants au hockey à Bois-des-Filion. Vous tournez dans votre entrée à Terrebonne, Lachenaie ou Mascouche, vous appuyez sur le frein régénératif, vous descendez de votre voiture… et en dix secondes vous la branchez. Pas de détour par une station-service, pas de gants gelés à manipuler une pompe, pas de portefeuille qui fond plus vite que la neige au soleil. Votre voiture se recharge pendant que vous mangez des pâtes au pesto avec la famille, que vous regardez un épisode de série ou que vous dormez simplement. Le lendemain matin, elle est à 100 %, prête pour les 120 km quotidiens que la majorité d’entre nous faisons entre la maison, Laval, Montréal et les écoles ou arénas de la Rive-Nord. Ce petit rituel tout simple, des milliers de vos voisins l’ont adopté. Et si c’était votre tour ?
La Rive-Nord, championne de l’électrique sans faire de bruit
La Rive-Nord est devenue, presque sans qu’on s’en rende compte, l’un des endroits au Canada où l’on adopte le plus vite le véhicule électrique. À la fin 2025, on dépasse les 45 000 VE immatriculés dans Lanaudière et les Basses-Laurentides réunies – un bond de 38 % en un an seulement.
À Boisbriand, Sainte-Thérèse, Lorraine, Rosemère et Saint-Eustache, les concessionnaires n’ont plus assez de bornes de démonstration pour les essais routiers. À Repentigny et Mascouche, les stationnements des Galeries d’Anjou et des Promenades Saint-Bruno voient débarquer des flots de plaques commençant par « E ». Et pourtant, le vrai secret de cette révolution silencieuse ne se passe pas sur l’autoroute, mais dans les entrées de garage et les stationnements de condos : la borne de recharge résidentielle niveau 2. Parce que 80 à 85 % des recharges se font à la maison, la nuit, quand l’électricité ne coûte presque rien et que tout le monde dort.
Beaucoup imaginent encore que l’installation est compliquée, chère ou réservée aux maisons neuves avec un panneau électrique de 400 ampères. La réalité est bien plus douce. En 2025, une installation complète (borne + main-d’œuvre + mise aux normes) tourne entre 1 600 $ et 2 400 $ selon la distance entre le panneau et le garage. Et grâce aux subventions cumulées, vous ne payez souvent plus que le tiers, voire moins. Voici le portrait complet et à jour pour la Rive-Nord :
| Situation | Coût total estimé (borne + installation) | Subventions 2025 (cumulées) | Coût réel après subventions | Temps de retour sur investissement |
| Maison unifamiliale – panneau proche | 1 600 – 1 900 $ | 800 $ | 800 – 1 100 $ | 2 à 3 ans |
| Maison des années 80-90 – tranchée 15-25 m | 2 000 – 2 600 $ | 800 $ | 1 200 – 1 800 $ | 3 à 4 ans |
| Condo ou duplex (borne dédiée) | 2 200 – 3 200 $ (partagé possible) | Jusqu’à 1 300 $ | 900 – 1 900 $ | 3 à 5 ans |
| Copropriété divise (borne collective) | 4 000 – 8 000 $ par place (subventionnée à 50-70 %) | Jusqu’à 5 000 $ par connecteur | 1 500 – 3 000 $ par propriétaire | 4 à 6 ans |
Sources : Roulez vert 2025, Ville de Terrebonne, Ville de Laval, Ville de Repentigny et programme fédéral iZEV
Autrement dit, pour le prix d’un voyage tout-inclus dans le Sud que vous faites tous les deux ans, vous vous offrez dix ans de « carburant » presque gratuit et une tranquillité d’esprit quotidienne. Et sur la Rive-Nord, les hivers ne pardonnent pas : une borne niveau 2 avec câble anti-gel vous évite de sortir le bloc-chauffant ou de prier pour qu’une borne rapide du Circuit électrique soit libre à 7 h du matin quand il fait -30 °C.

Ce que ça change vraiment dans votre quotidien
Ce qui surprend le plus les nouveaux convertis, c’est à quel point le changement est profond. Martin, un enseignant à Sainte-Thérèse, raconte : « Je fais 28 000 km par an. Avant, je mettais 250-300 $ d’essence par mois. Aujourd’hui, même en rechargeant à 100 % à la maison, ma facture Hydro n’a augmenté que de 45 $ par mois. Et je n’ai plus jamais mis les pieds à l’essence. » Sophie, infirmière à l’hôpital de Lachenaie, ajoute : « Le soir, je branche en rentrant à 19 h 30. À 5 h 30, quand je repars pour mon quart de nuit, j’ai 520 km d’autonomie. Je n’ai plus cette petite boule au ventre de “est-ce que je vais arriver ?” »
Et la Rive-Nord a ceci de particulier qu’elle mélange les grandes artères (25, 640, 19) et les quartiers résidentiels tranquilles. Résultat : on fait beaucoup de kilomètres, mais on revient toujours dormir à la maison. C’est l’endroit parfait pour rentabiliser une borne domestique. Même les gestionnaires de copropriétés commencent à comprendre l’enjeu : à Blainville et Mirabel, plusieurs syndicats ont installé des bornes collectives en 2025, remboursées à 70 % par les programmes provinciaux, et les unités avec borne se louent ou se vendent 10 à 15 % plus cher.
Si vous hésitez encore, sachez que les électriciens de la Rive-Nord n’ont jamais été aussi occupés – et aussi rapides. La plupart offrent maintenant l’évaluation gratuite à domicile en 48 h, et l’installation en une seule journée. Ils connaissent les particularités locales : les entrées 100 A des maisons des années 70-80, les garages détachés de Bois-des-Filion, les panneaux électriques enfouis sous les sous-sols finis de Mascouche. Ils installent même des gestionnaires de charge intelligents qui « parlent » à Hydro-Québec pour recharger uniquement quand l’électricité est la moins chère ou quand le réseau est moins sollicité.
Et pour ceux qui veulent une solution vraiment clé en main, sans se casser la tête avec les formulaires de subventions ni les appels chez Hydro, des entreprises 100 % québécoises comme Bornes Electron se sont spécialisées dans la Rive-Nord. Ils fournissent l’installation et la borne de recharge (souvent avec câble anti-gel garanti -40 °C), envoient un maître électricien CMEQ, remplissent les demandes de subventions à votre place et vous remettent les clés en moins de trois semaines. Leur force ? Ils connaissent chaque quartier de Terrebonne à Saint-Jérôme et proposent des prix transparents qui incluent déjà les rabais gouvernementaux.
Alors oui, installer une borne de recharge sur la Rive-Nord en 2025, ce n’est pas seulement brancher un gadget. C’est récupérer des heures perdues à la station-service, des centaines de dollars par année, et surtout cette petite liberté quotidienne qu’on ne mesure qu’une fois qu’on l’a. C’est transformer son garage en station-service personnelle, silencieuse, propre et presque gratuite. Et quand on voit les enfants monter dans la voiture le matin en disant « Papa, elle est pleine à craquer ! », on se dit que le futur, finalement, il commence dans l’entrée de garage.



