Une demande officielle en ce sens a été déposée, l’automne dernier, auprès de la Commission de toponymie du Québec, qui s’y penchera lors de sa prochaine réunion prévue le 26 février.
«Une décision sera rendue en juin», informe Nathalie Lepage, directrice des communications à la Corporation des célébrations 2015.
Des appuis
À l’origine de cette démarche, la Société d’histoire et de généalogie de l’Île Jésus (SHGIL) a obtenu plusieurs appuis, notamment de la Ville de Laval, du Collège Montmorency, de la Commission scolaire de Laval, de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval, de Tourisme Laval et de la Corporation de la salle André-Mathieu, tous représentés au conseil d’administration de la corporation chargée d’organiser les fêtes du 50e.
La Conférence régionale des élus de Laval et le caucus des députés lavallois à l’Assemblée nationale appuient également cette requête, souligne Mme Lepage.
Il y a trois ans, la Commission responsable de la gestion des noms de lieux du Québec avait accueilli favorablement une autre suggestion de la SHGL, alors que le pont à péage de l’autoroute 25 était officiellement baptisé pont Olivier-Charbonneau en l’honneur du premier résident de l’île Jésus, il y a 340 ans.
Grand ami de feu Jean-Noël Lavoie, Gérard Corbeil estime que l’autoroute 440, qui traverse l’île Jésus d’est en ouest, symbolise parfaitement l’œuvre de Me Lavoie. «Il a ramené l’île Jésus sous la forme de l’ancienne seigneurie», rappelle-t-il, en évoquant l’unification des 14 ex-municipalités et villages de 1965.
Pas de son vivant
En 2006, Jean-Noël Lavoie s’était vivement objecté à ce que la Ville baptise une rue à son nom dans le secteur attenant à la station de métro Montmorency.
Il avait justifié son refus en citant la Commission de toponymie du Québec, dont le critère d’exclusion des noms de personnes vivantes est un principe incontournable.
Alors directrice de la Commission, Danielle Turcotte avait reconnu en Jean-Noël Lavoie un «homme très respectueux des règles démocratiques et des organismes étatiques».