Michel Larouche, l’entraîneur de plongeon qui a formé de nombreux Olympiens dans l’histoire du Canada, a été le premier de la soirée à y faire son entrée.
Le Lavallois a mené des athlètes canadiens à quatre Jeux olympiques: Barcelone, Atlanta, Sydney et Athènes, plusieurs championnats du monde, aux Jeux panaméricains et à des Grands Prix.
Il est l’architecte des succès des Alexandre Despatie, Annie Pelletier, Émilie Heymans, Philippe Comtois, Roseline Filion et Meaghan Benfeito, pour ne nommer que ceux-là.
«Michel mérite pleinement cet honneur, assure Philippe Comtois qui lui a rendu un vibrant hommage lors de la soirée d’intronisation. Il m’a entraîné durant 17 ans et je ne serais pas la personne que je suis devenue si je ne l’avais pas eu comme mentor. Il a été un véritable modèle pour moi.»
Comtois, qui a pris part aux Jeux olympiques de 1996, à Atlanta, et 2004, à Athènes, voit en Michel Larouche un visionnaire. D’ailleurs, il s’était donné 10 ans pour bâtir le meilleur centre de plongeon au Canada après le départ de l’entraîneur-chef de CAMO, Donald Dion, en 1988. «Il a réussi l’exploit bien avant cela, précise Comtois. Michel avait des idées novatrices, comme par exemple, introduire le ballet lors des entraînements. Dès 2002, il avait pris soin de bien entourer les athlètes avec une équipe: nutritionniste, préparateur mental, massothérapeute et préparateur physique. Le plongeon ne serait pas le même au Canada et Québec sans lui.»
Toujours actif
Après avoir été entraîneur durant 23 ans au club de plongeon CAMO, Michel Larouche a opté pour une carrière comme entraîneur-chef national de Plongeon Canada, en 2009. Par la suite, il a pris la route de l’Australie pour montrer son savoir-faire. Diving Australia avait décidé de créer trois centres nationaux d’entraînement en 2014. Larouche s’est retrouvé à la tête du centre d’Adélaïde, dans le sud du pays, durant quatre ans. Âgé de 60 ans, il vient de revenir au pays et a pris sa retraite.
Émotions fortes
«Quand les gens de Sports Laval m’ont annoncé que je faisais mon entrée au Temple, j’ai été très émue, la patineuse de vitesse sur courte piste, Amélie Goulet-Nadon. Cette soirée était magnifique, si bien organisée.»
Sa médaille de bronze remportée au relais féminin 3000 mètres des Jeux olympiques d’hiver 2002, à Salt Lake City, figure parmi ses plus beaux souvenirs. La femme maintenant âgée de 35 ans conserve aussi d’excellents souvenirs de ses deux médailles d’argent et six de bronze au Championnat du monde, entre 1999 et 2005. «J’en ai gagné plus d’une quarantaine sur les différents circuits. C’est rendu à mon âge que je réalise comment c’est gros les Olympiques.»
Au-delà de ses succès, Amélie est fière de pouvoir dire que durant toutes ces années, elle a pu pratiquer un sport propre avec ses coéquipiers du Canada. «Avec les scandales de dopage qui ont marqué plusieurs sports et pays, on n’a jamais remis en question l’intégrité des Canadiens en patinage de vitesse sur courte piste.»
Enfin, elle croit en l’importance de remettre des bourses aux jeunes sportifs. «Je me souviens d’avoir reçu un chèque de 1000 $ de la Ville, un geste qui nous donne une source de motivation, une bonne claque dans le dos.»
Présence à la Place Bell
Amélie et Michel rejoignent donc une quarantaine d’intronisés dans le hall d’honneur de la Place Bell où on retrouve les plaques honorifiques de ceux et celles ayant marqué l’histoire du sport à Laval. «C’est flatteur de rejoindre ces grands athlètes, admet Amélie Goulet-Nadon. Ça me fait plaisir de me retrouver à côté de mon amie et ancienne coéquipière Tania Vicent. Elle a été comme une grande sœur pour moi et une source d’inspiration.»
Michel Larouche, l’entraîneur de plongeon qui a formé de nombreux Olympiens dans l’histoire du Canada, a été le premier de la soirée à y faire son entrée.
Le Lavallois a mené des athlètes canadiens à quatre Jeux olympiques: Barcelone, Atlanta, Sydney et Athènes, plusieurs championnats du monde, aux Jeux panaméricains et à des Grands Prix.
Il est l’architecte des succès des Alexandre Despatie, Annie Pelletier, Émilie Heymans, Philippe Comtois, Roseline Filion et Meaghan Benfeito, pour ne nommer que ceux-là.
«Michel mérite pleinement cet honneur, assure Philippe Comtois qui lui a rendu un vibrant hommage lors de la soirée d’intronisation. Il m’a entraîné durant 17 ans et je ne serais pas la personne que je suis devenue si je ne l’avais pas eu comme mentor. Il a été un véritable modèle pour moi.»
Comtois, qui a pris part aux Jeux olympiques de 1996, à Atlanta, et 2004, à Athènes, voit en Michel Larouche un visionnaire. D’ailleurs, il s’était donné 10 ans pour bâtir le meilleur centre de plongeon au Canada après le départ de l’entraîneur-chef de CAMO, Donald Dion, en 1988. «Il a réussi l’exploit bien avant cela, précise Comtois. Michel avait des idées novatrices, comme par exemple, introduire le ballet lors des entraînements. Dès 2002, il avait pris soin de bien entourer les athlètes avec une équipe: nutritionniste, préparateur mental, massothérapeute et préparateur physique. Le plongeon ne serait pas le même au Canada et Québec sans lui.»
Toujours actif
Après avoir été entraîneur durant 23 ans au club de plongeon CAMO, Michel Larouche a opté pour une carrière comme entraîneur-chef national de Plongeon Canada, en 2009. Par la suite, il a pris la route de l’Australie pour montrer son savoir-faire. Diving Australia avait décidé de créer trois centres nationaux d’entraînement en 2014. Larouche s’est retrouvé à la tête du centre d’Adélaïde, dans le sud du pays, durant quatre ans. Âgé de 60 ans, il vient de revenir au pays et a pris sa retraite.
Émotions fortes
«Quand les gens de Sports Laval m’ont annoncé que je faisais mon entrée au Temple, j’ai été très émue, la patineuse de vitesse sur courte piste, Amélie Goulet-Nadon. Cette soirée était magnifique, si bien organisée.»
Sa médaille de bronze remportée au relais féminin 3000 mètres des Jeux olympiques d’hiver 2002, à Salt Lake City, figure parmi ses plus beaux souvenirs. La femme maintenant âgée de 35 ans conserve aussi d’excellents souvenirs de ses deux médailles d’argent et six de bronze au Championnat du monde, entre 1999 et 2005. «J’en ai gagné plus d’une quarantaine sur les différents circuits. C’est rendu à mon âge que je réalise comment c’est gros les Olympiques.»
Au-delà de ses succès, Amélie est fière de pouvoir dire que durant toutes ces années, elle a pu pratiquer un sport propre avec ses coéquipiers du Canada. «Avec les scandales de dopage qui ont marqué plusieurs sports et pays, on n’a jamais remis en question l’intégrité des Canadiens en patinage de vitesse sur courte piste.»
Enfin, elle croit en l’importance de remettre des bourses aux jeunes sportifs. «Je me souviens d’avoir reçu un chèque de 1000 $ de la Ville, un geste qui nous donne une source de motivation, une bonne claque dans le dos.»
Présence à la Place Bell
Amélie et Michel rejoignent donc une quarantaine d’intronisés dans le hall d’honneur de la Place Bell où on retrouve les plaques honorifiques de ceux et celles ayant marqué l’histoire du sport à Laval. «C’est flatteur de rejoindre ces grands athlètes, admet Amélie Goulet-Nadon. Ça me fait plaisir de me retrouver à côté de mon amie et ancienne coéquipière Tania Vicent. Elle a été comme une grande sœur pour moi et une source d’inspiration.»