L’ancienne porte-couleurs des Comètes de Laval vient de franchir une étape importante dans sa jeune carrière. L’athlète de Sainte-Rose a été repêchée au sixième rang du premier tour par le Sky Blue FC du New Jersey.
«Je ne pensais pas être sélectionnée aussi tôt, souligne celle qui s’est fracturée le tibia le 17 novembre. Je suis considérée comme une joueuse internationale et ma blessure aurait pu freiner quelques équipes. Seattle, Portland et New Jersey ont démontré de l’intérêt. La NWSL est une des meilleures ligues au monde.»
Ouvrir des portes
Elle devient ainsi la première joueuse issue du Centre national de haute performance (CNHP) à être réclamée dans la NWSL. Josée Bélanger (Orlando) et Rhian Wilkinson (Portland et Boston) avaient elles aussi évolué au sein de ce circuit professionnel. Toutefois, elles n’avaient pas accédé à ce circuit via le repêchage.
«Je suis très heureuse d’ouvrir des portes pour les Québécoises, poursuit fièrement celle qui a joué pour Fabrose dans sa jeunesse. Ça démontre que nous pouvons jouer parmi l’élite.»
Amandine n’a pu se présenter à Philadelphie où avait lieu le repêchage, car elle devait passer des radiographies. «J’étais à West Virginia et j’ai suivi cela sur le Web. J’étais sur Face Time avec ma coéquipière Michaela Abam. Nous avons crié de joie. Toutes les deux nous avons été choisies par le Blue Sky.»
Blessure
Amandine a subi une grave blessure en se fracturant le tibia dans un match face à Rutgers. «Le lendemain, j’ai subi une opération, lance-t-elle. On m’a inséré deux vis et une barre de métal. Une fille de l’autre équipe m’a frappé le tibia au lieu du ballon. Cette blessure a changé tout le plan de match pour notre équipe. Nous avons gagné quand même la partie, mais avons été éliminées le match suivant.»
Quatre ans à West Virginia
Étudiante de quatrième année à la West Virginia University, elle a déjà son diplôme en communication en poche. Elle a complété sa dernière saison de soccer avec brio au sein des Mountaineers au cours de l’automne. Elle a d’ailleurs été nommée joueuse par excellence aux États-Unis. Elle a aussi mis la main sur le titre de défenseur de l’année dans sa conférence.
Si elle avait amorcé sa carrière universitaire comme attaquante, ses entraîneurs l’ont mutée comme arrière latéral. «Nous n’avions pas beaucoup de profondeur à cette position, mentionne-t-elle. Je me sers de ma vitesse pour relancer l’attaque. Je n’ai jamais joué à la position de défense. Ça me permet d’être polyvalente. J’ai toujours su que je l’étais.»
Amandine voulait terminer son université plus tôt, afin de se concentrer sur une carrière professionnelle. «J’ai décidé de rester plus longtemps à West Virginia aussi pour soigner ma blessure et m’entraîner. Je suis très bien entourée. Mon médecin, chirurgien, physiothérapeute et entraîneur m’aident à récupérer.»
Équipe nationale
Cette nouvelle aventure lui permettra de se développer et d’être prête à percer l’alignement partant de l’équipe senior du Canada. Elle aimerait participer à la Coupe du monde en 2019, en France, et aux prochains Jeux olympiques, à Tokyo, au Japon.
Sur la scène internationale, la Lavalloise a fait partie de l’équipe canadienne des moins de 17 ans en 2012. Elle a marqué 2 buts en 8 matchs internationaux. En 2014, elle endossait les couleurs du Canada qui a pris le sixième rang à la Coupe du monde des moins de 20 ans.
Le camp préparatoire en vue de la prochaine saison du Sky Blue FC du New Jersey aura lieu à la mi-février. Cependant, Amandine devrait joindre les rangs de sa nouvelle équipe en mars au terme de sa réhabilitation. Elle a bien hâte de se rapporter à l’entraîneuse Denise Redder.
Europe
Si l’aventure dans la NWSL ne fonctionnait pas pour Amandine, elle pourrait se tourner vers l’Europe. «Plusieurs équipes françaises voulaient m’avoir, précise-t-elle. Cependant, elles voulaient attendre comment se passerait ma réhabilitation avant de me faire signer un contrat.»
Amandine Pierre-Louis n’a pas caché son intérêt pour l’Angleterre, la France ou la Suède. «Je ne détesterais pas voir quelques choses de différents, vivre une nouvelle aventure ailleurs qu’aux États-Unis.»
L’ancienne porte-couleurs des Comètes de Laval vient de franchir une étape importante dans sa jeune carrière. L’athlète de Sainte-Rose a été repêchée au sixième rang du premier tour par le Sky Blue FC du New Jersey.
«Je ne pensais pas être sélectionnée aussi tôt, souligne celle qui s’est fracturée le tibia le 17 novembre. Je suis considérée comme une joueuse internationale et ma blessure aurait pu freiner quelques équipes. Seattle, Portland et New Jersey ont démontré de l’intérêt. La NWSL est une des meilleures ligues au monde.»
Ouvrir des portes
Elle devient ainsi la première joueuse issue du Centre national de haute performance (CNHP) à être réclamée dans la NWSL. Josée Bélanger (Orlando) et Rhian Wilkinson (Portland et Boston) avaient elles aussi évolué au sein de ce circuit professionnel. Toutefois, elles n’avaient pas accédé à ce circuit via le repêchage.
«Je suis très heureuse d’ouvrir des portes pour les Québécoises, poursuit fièrement celle qui a joué pour Fabrose dans sa jeunesse. Ça démontre que nous pouvons jouer parmi l’élite.»
Amandine n’a pu se présenter à Philadelphie où avait lieu le repêchage, car elle devait passer des radiographies. «J’étais à West Virginia et j’ai suivi cela sur le Web. J’étais sur Face Time avec ma coéquipière Michaela Abam. Nous avons crié de joie. Toutes les deux nous avons été choisies par le Blue Sky.»
Blessure
Amandine a subi une grave blessure en se fracturant le tibia dans un match face à Rutgers. «Le lendemain, j’ai subi une opération, lance-t-elle. On m’a inséré deux vis et une barre de métal. Une fille de l’autre équipe m’a frappé le tibia au lieu du ballon. Cette blessure a changé tout le plan de match pour notre équipe. Nous avons gagné quand même la partie, mais avons été éliminées le match suivant.»
Quatre ans à West Virginia
Étudiante de quatrième année à la West Virginia University, elle a déjà son diplôme en communication en poche. Elle a complété sa dernière saison de soccer avec brio au sein des Mountaineers au cours de l’automne. Elle a d’ailleurs été nommée joueuse par excellence aux États-Unis. Elle a aussi mis la main sur le titre de défenseur de l’année dans sa conférence.
Si elle avait amorcé sa carrière universitaire comme attaquante, ses entraîneurs l’ont mutée comme arrière latéral. «Nous n’avions pas beaucoup de profondeur à cette position, mentionne-t-elle. Je me sers de ma vitesse pour relancer l’attaque. Je n’ai jamais joué à la position de défense. Ça me permet d’être polyvalente. J’ai toujours su que je l’étais.»
Amandine voulait terminer son université plus tôt, afin de se concentrer sur une carrière professionnelle. «J’ai décidé de rester plus longtemps à West Virginia aussi pour soigner ma blessure et m’entraîner. Je suis très bien entourée. Mon médecin, chirurgien, physiothérapeute et entraîneur m’aident à récupérer.»
Équipe nationale
Cette nouvelle aventure lui permettra de se développer et d’être prête à percer l’alignement partant de l’équipe senior du Canada. Elle aimerait participer à la Coupe du monde en 2019, en France, et aux prochains Jeux olympiques, à Tokyo, au Japon.
Sur la scène internationale, la Lavalloise a fait partie de l’équipe canadienne des moins de 17 ans en 2012. Elle a marqué 2 buts en 8 matchs internationaux. En 2014, elle endossait les couleurs du Canada qui a pris le sixième rang à la Coupe du monde des moins de 20 ans.
Le camp préparatoire en vue de la prochaine saison du Sky Blue FC du New Jersey aura lieu à la mi-février. Cependant, Amandine devrait joindre les rangs de sa nouvelle équipe en mars au terme de sa réhabilitation. Elle a bien hâte de se rapporter à l’entraîneuse Denise Redder.
Europe
Si l’aventure dans la NWSL ne fonctionnait pas pour Amandine, elle pourrait se tourner vers l’Europe. «Plusieurs équipes françaises voulaient m’avoir, précise-t-elle. Cependant, elles voulaient attendre comment se passerait ma réhabilitation avant de me faire signer un contrat.»
Amandine Pierre-Louis n’a pas caché son intérêt pour l’Angleterre, la France ou la Suède. «Je ne détesterais pas voir quelques choses de différents, vivre une nouvelle aventure ailleurs qu’aux États-Unis.»