Le biologiste Alexandre Choquet rejoint les rangs d’Éco-Nature à titre de directeur de la Conservation et de l’Éducation.
Porte-étendard des verts, M. Choquet quittera demain, vendredi, le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval, où il assumait la responsabilité des dossiers liés aux milieux naturels.
Il entrera officiellement en fonction lundi prochain, 8 juillet.
Rappelons qu’Éco-Nature gère le Parc de la Rivière-des Mille-Îles (PRMI) qu’il a lui-même fondé en 1987.
Reconnu pour ses activités écotouristiques, le Parc dont le principal site d’accueil est situé dans Sainte-Rose s’étend sur 42 kilomètres de rives et d’îles, bordant 9 municipalités. La protection et la conservation des milieux naturels de même que leur mise en valeur sont au cœur de la mission d’Éco-Nature.
Conscience verte de l’île Jésus
Depuis le départ à la retraite du directeur et fondateur du CRE, Guy Garand, Alexandre Choquet incarne en quelque sorte la conscience verte sur le territoire de l’île Jésus.
Ces dernières années, on pouvait l’entendre régulièrement au micro des séances du conseil municipal et des assemblées de consultation publique, défendre avec aplomb la cause environnementale.
Co-auteur du mémoire Le grand intérêt des derniers milieux humides lavallois, produit en 2020 par le CRE, M. Choquet avait ardemment défendu en 2022 les vertus de l’écosystème d’exception du ruisseau Barbe, dénonçant au passage l’ingérence du Ministère qui autorisait sa destruction au profit d’un développement résidentiel et industriel au croisement des autoroutes 13 et 440.
Contre toute attente, fin 2022, avec l’aide financière du gouvernement provincial, l’administration municipale convenait d’une entente avec le promoteur qui protégeait in extremis les deux tiers de ce vaste milieu naturel.
Plus récemment, en décembre dernier, lors de la consultation publique liée au controversé projet visant l’implantation d’une cité du cinéma sur 20 hectares de terres où l’on cultivait encore du maïs en 2020, l’environnementaliste suggérait de réinclure ces terres arables dans le giron de la zone agricole permanente.
«En fait, il y a 200 hectares de terres cultivées à l’heure actuelle qui sont menacées de disparaître dans Saint-François», faisait alors valoir Alexandre Choquet en parlant de ces «terres martyres» qui se trouvent en zone blanche depuis le grand dézonage décrété par Québec en juin 1990.
Le mois suivant, le maire Stéphane Boyer avait profité du passage à Laval de la Consultation nationale visant à moderniser le régime de protection du territoire agricole pour demander au gouvernement d’appuyer la Ville dans sa volonté de mieux protéger et mettre en valeur la zone agricole permanente, voire peut-être même «agrandir son territoire agricole protégé» pour en «faciliter le remembrement des terres morcelées par les spéculateurs».
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