L’escrimeur lavallois Farès Arfa et ses coéquipiers Olivier Desrosiers, François Cauchon et Shaul Gordon avaient le sentiment du devoir accompli à la suite des Championnats du monde 2023 qui se tenaient du 22 au 30 juillet à Milan, en Italie.
Ceux-ci ont terminé au 11e rang de la compétition par équipe de sabre masculin.
Après avoir profité d’un laissez-passer au premier tour, les représentants de l’unifolié ont eu raison du Koweït 45-31. La tâche a été ensuite plus ardue en ronde des 16 face à la France qui l’a emporté 45-25.
Les Canadiens ont signé leur deuxième victoire à leur premier match de classement, 45-40 contre l’Ukraine, perdu 45-41 contre l’Iran et terminé leur journée sur une bonne note en défaisant la Géorgie 45-38 dans le match pour la 11e place.
«On s’est soutenus les uns et les autres, on a travaillé fort et on a joué nos rôles, a soutenu Arfa par communiqué. Les jeunes [Desrosiers et Cauchon] étaient là pour prendre de l’expérience et mettre de l’énergie, alors que nous, Shaul et moi, nous étions-là pour guider l’énergie et les motiver à aller chercher ce résultat.»
Le vétéran n’a pas pris part au dernier match en raison d’une blessure à un genou. Sur les lignes de côté, il s’est dit impressionné par le travail de Desrosiers et Cauchon. Selon le Lavallois, c’est surtout la victoire contre l’Ukraine qui a changé la donne pour son équipe.
«C’était le match le plus important parce que si nous le gagnions, ça nous garantissait une meilleure place que l’an dernier [13e], précise-t-il. Nous étions encore énervés de notre défaite contre la France et là, nous nous sommes battus du début jusqu’à la fin et nous avons canalisé toute cette énergie vers la performance.»
Avec ce classement, le Canada devrait demeurer dans le top-16 mondial, ce qui lui permettrait de conserver ses chances de qualification olympique. Pour ce faire, les États-Unis doivent également se retrouver dans le top-4 au terme du processus. Ils sont présentement au cinquième échelon mondial.
Rappelons que les quatre meilleures nations obtienne un laissez-passer. Elles seront rejointes par la deuxième meilleure équipe de chaque continent, à condition qu’elle se retrouve dans le top-16. (N.P.)