Affiliés à la Fédération du commerce de la CSN, les syndicats manifestent leur mécontentement envers la lenteur des négociations d’une nouvelle convention collective, dont les points sensibles sont les indemnités de vacances et départ ainsi que les salaires.
«En plus d’avoir déposé de nombreuses demandes de reculs tout à fait inacceptables, les employeurs affichent un manque flagrant de sérieux, indique Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie, dans un communiqué publié sur le site de la Fédération du commerce. Nous avons déposé nos demandes individuelles et nos quatre revendications communes, mais pour le moment, elles sont ignorées par les différentes parties patronales.»
Les demandes qui se retrouvent dans la plate-forme commune sont l’obtention d’encore plus de reconnaissance pour les années de service, une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations, une convention d’une durée de quatre ans, «mais pas sans contrepartie» et que les employés puissent profiter de la croissance prévue dans ce secteur d’activité.
Entente de principe
Par ailleurs, une entente de principe est intervenue mercredi au Marriott Château Champlain (FC–CSN) et l’employeur. «D’une durée de quatre ans, l’entente prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 % sur quatre ans», fait valoir M. Valiquette par voie de communiqué.
À la Fédération du commerce de la CSN, on espère maintenant que ces mêmes conditions seront offertes aux autres employés d’hôtels touchés par ces négociations. Rappelons qu’un mandat de grève de 72 heures a été voté et que la journée de vendredi est la première des trois jours prévus en termes de moyens de pression.