Depuis le début de l’année, l’équipe de promotion prévention en contexte scolaire du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval visite des écoles primaires, autant du côté francophone qu’anglophone, avec un vélo à smoothie.
Le concept est simple: un support a été installé à l’arrière de la bicyclette afin d’y poser le mélangeur, qui a été amputé de sa partie électrique. La source d’énergie repose alors sur les jambes des utilisateurs.
«Jusqu’à présent, nous avons visité cinq écoles: Pierre-Laporte, Laval Senior, L’Aquarelle, l’École d’éducation internationale de Laval (pour un sondage sur le petit-déjeuner) et Jean-Lemonde», indique Chantal Constantin, conseillère en promotion prévention en contexte scolaire au CISSS, ajoutant que le vélo avait été présenté aux directions d’établissement en décembre 2015.
Complément d’activité
Jusqu’à présent, 25 écoles ont réservé le vélo à smoothie, qui est toujours un complément à des animations présentées sur la bonne alimentation et les saines habitudes de vie.
«Le vélo peut servir aussi à la promotion de la sécurité, le port du casque, comment se comporter sur la route. On l’amène également dans le cadre d’activités de reconnaissance des jeunes leaders de 4e, 5e et 6e année qui font partie du programme Ma cour, un monde de plaisir», souligne Mme Constantin, ajoutant que les enfants ont beaucoup de plaisir à concocter un smoothie tout en pédalant, un processus d’environ 10 minutes.
Cette dernière souligne que le vélo est une belle façon d’aborder l’importance de bien manger. «Par la suite, les élèves retournent à la maison, en parlent aux parents et ont tendance à refaire la recette [de smoothie].»
Écoles secondaires
Le vélo à smoothie est actuellement accessible qu’aux élèves du primaire. La bicyclette a été donnée par la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier et adaptée pour la cause par l’École Polymécanique de la Commission scolaire de Laval.
«Il est trop grand pour les plus jeunes et trop petit pour les étudiants du secondaire, mais le souhait serait d’en avoir deux pour les plus grands, parce qu’on pourrait faire un genre de compétition, analyse Mme Constantin, qui souhaiterait également avoir un deuxième vélo pour le primaire. Mais cette fois-ci, on mettrait le mélangeur à l’arrière parce que les élèves sont toujours en train de regarder à l’arrière!»