Parallèlement à l’investigation policière, la Ville a mené une enquête administrative. Prenant connaissance des faits allégués, le comité exécutif a décidé de congédier le duo de cols bleus concerné.
Christian Perreault, embauché en 1993, et Michel Landry, employé depuis 2001, avaient été suspendus avec solde le 8 janvier, puis sans solde le 14. Aucun élément de l’enquête administrative ne peut encore être rendu public, fait savoir la porte-parole de la Ville, Valérie Sauvé.
Retour en cour
Les deux cols bleus comparaîtront de nouveau le 23 mars. Ils font face à des chefs d’accusation d’intimidation, menaces et harcèlement.
En janvier, les enquêteurs de la Police de Laval avaient d’abord parlé à plusieurs personnes, principalement des collègues de travail et cadres, dont les quatre plaignants qui soutiennent avoir été victimes d’intimidation et menaces depuis plus de 10 ans.
À la suite de ces rencontres, les deux cols bleus avaient été arrêtés et relâchés sous promesse de comparaître à une date ultérieure.
À ce moment, du côté du Syndicat des cols bleus de Laval, on confirmait qu’un formulaire de plainte de harcèlement, relié à certains événements de cette histoire, avait déjà été rempli il y a au moins quatre ans. L’employeur avait alors fait enquête et décidé de ne pas retenir la plainte.
«On veut que nos travailleurs et travailleuses oeuvrent dans un milieu sain avec le sourire tous les matins, avait déclaré Martin Gagnon, président du Syndicat. L’intimidation, le harcèlement et les menaces, on n’accepte pas ça. On prend ça au sérieux. Mais il n’est pas question de commenter la situation présente. Personne n’a encore été déclaré coupable et nous laissons l’enquête faire son cours.»