«Et cela en sus de leurs allocations respectives de 27 000 $ [Fonds de recherche et de soutien] et de 15 000 $ [allocation de dépenses non imposable].»
Cette déclaration est venue, le 30 mars, en réaction à un reproche qu’adressait le conseiller Michel Trottier à l’endroit de l’administration Demers.
Dans un texte mis en ligne sur le site du Courrier Laval, le 26 mars, le représentant du parti Action Laval déplorait que seuls les élus du parti au pouvoir sont désignés pour prendre part à des sorties officielles au nom de la Ville.
M. Trottier en voulait pour preuve la présence, demain soir, de huit élus du Mouvement lavallois au Gala Dunamis de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval.
À cet égard, M. Brochu rappelle que «les élus de l’opposition officielle et les indépendants reçoivent de la Ville les fonds requis pour participer aux événements publics auxquels ils devraient participer».
Deux poids deux mesures?
Cela dit, les dépenses découlant des représentations officielles des conseillers sont défrayées à même les crédits budgétaires, ce qui fait que les élus dûment désignés n’ont pas à recourir à leur allocation de dépenses pour couvrir leurs frais.
Et contrairement au budget consenti à l’opposition officielle, devant notamment servir à payer ce type d’activités, le fonds de 1,2 M$ dévolu au cabinet du maire n’est pas mis à contribution. Comment alors expliquer cette politique de deux poids deux mesures?
«Le cabinet du maire a une fonction administrative», fait valoir François Brochu, soulignant, entre autres, l’embauche de ressources dédiées à l’administration et la gouvernance de la Ville.
Proposition rejetée
Quant au rejet de la récente proposition de Michel Trottier, à l’effet que soit mensuellement déposé devant le conseil municipal un rapport détaillant le nom des conseillers, un descriptif de l’activité et les frais engagés à même les crédits budgétaires, M. Brochu ni voit aucunement un manque de transparence, comme le dénonçait le conseiller de l’opposition.
«Les dépenses de représentation des élus sont rendues publiques dans les procès-verbaux du comité exécutif. L’information est très facile à obtenir», dit-il, ajoutant que le tableau récapitulatif proposé aurait eu un effet d’«alourdissement bureaucratique».