«Nous avons une belle diversité d’endroits, avec des maisons modernes et anciennes, un petit centre-ville, la présence de deux rivières et de berges», de confier Stéphane Poirier, du Bureau des événements spéciaux de Ville de Laval.
Les équipes de tournage doivent soumettre leur formulaire de demande de permis au moins deux semaines avant de dire: «Action!» fournissant certificat d’assurance-responsabilité, résumé du scénario et aperçu des scènes tournées sur le territoire.
D’autre part, la position privilégiée de Laval en périphérie de Montréal sert bien les producteurs, qui peuvent minimiser leurs frais de déplacement, fait savoir M. Poirier.
Plus de 100 lieux
L’autre grand acteur dans le dossier demeure Laval Technopole. Depuis 2011, l’organisme a eu pour mission de dresser un inventaire du territoire, identifiant des emplacements de tournage intéressants et de contacter les principales maisons du cinéma.
Durant deux étés, en 2012 et 2013, un photographe a parcouru l’île Jésus et fourni des images de 108 sites qui se retrouvent aujourd’hui dans la photothèque nationale du Bureau du cinéma du Québec. Centre de la nature, vieux pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul, Colisée de Laval, Château Taillefer-Lafon, Cosmodôme, boisés et berges, les producteurs ont accès à six pages de filière audiovisuelle.
«Nous sommes là pour faciliter le tournage en indiquant les ressources disponibles sur notre territoire», de spécifier Martine Andrée Racine, directrice du pôle récréotouristique à Laval Technopole.
Avec l’arrivée d’une nouvelle direction, l’organisme redéfinit actuellement ses orientations, ce qui rend hasardeuse toute perspective d’avenir de ce côté quant au dossier des tournages cinématographiques.
Court recensement
Ces dernières années, d’aucuns auront reconnu certains lieux au petit ou au grand écran. On n’a qu’à penser à la rue Champfleury fréquentée par Les trois petits cochons (2006), le parc des Tilleuls dans la mini-série Bob Gratton ou la rue croissant de Paris dans Les 7 jours du Talion (2008).
Après avoir tourné des passages de Laurence anyways (2011), Xavier Dolan était de retour à Laval en mai afin de filmer des séquences de Pour Sarah, un de ses prochains longs-métrages.