Les membres de la Corporation des thérapeutes du sport du Québec (CTSQ) pourront dorénavant autoriser la reprise d’activités sportives après un diagnostic de commotion cérébrale.
Il ne sera plus nécessaire d’obtenir une autorisation médicale.
Cette nouveauté s’explique par une décision du Collège des médecins (CMQ) qui vise à favoriser l’accessibilité à une autorisation de retour au jeu lorsqu’une guérison clinique est observée, sans symptômes persistants, ce qui peut s’avérer difficile dans le contexte actuel.
Conditions à respecter
Certaines contraintes doivent toutefois être respectées pour qu’un thérapeute du sport puisse autoriser le retour aux activités sportives. Le professionnel doit notamment avoir un profil de pratique l’exposant régulièrement à la gestion des commotions cérébrales, ainsi que maintenir ses connaissances et ses compétences dans ce domaine à jour grâce à des activités périodiques de formation continue.
Dans le cas d’autorisations de retour complet aux activités sportives, les recommandations écrites fournies par les thérapeutes du sport devront documenter tous les critères pertinents ayant mené à une décision favorable de la reprise d’activités sportives.
Il sera d’ailleurs recommandé d’utiliser l’outil développé par l’Association québécoise des médecins du sport et de l’exercice afin de soutenir et de documenter les décisions d’autoriser les retours au jeu.
Dans les cas de traumatisme craniocérébral léger ou de commotion cérébrale évoluant avec des symptômes persistants, une approche multidisciplinaire individualisée, impliquant notamment une ou un professionnel compétent dans la prise de décision de retour aux activités à risque, doit être adoptée conformément aux normes en vigueur.
De même, lors d’un retour au jeu, si de nouveaux symptômes devaient être mis en évidence, une consultation auprès de la ou du professionnel ayant évalué initialement la sportive ou le sportif doit être faite.
Une nouvelle évaluation médicale devra également être obtenue en présence d’au moins une des conditions suivantes :
- signaux d’alerte, à tout moment, à la suite de la blessure;
- aggravation jugée anormale des symptômes dans les heures ou les journées qui suivent le moment du diagnostic médical;
- en présence d’une comorbidité;
- lorsqu’un épisode d’une commotion cérébrale est survenu dans l’année précédente;
- en présence d’un historique de deux commotions cérébrales antérieures ou plus.
«Les thérapeutes du sport ont toujours travaillé dans le domaine de la gestion des commotions cérébrales selon les protocoles reconnus et cette autorisation vient confirmer leurs compétences. […] La CTSQ accueille avec fierté cette décision qui confirme, à la fois, l’importance et l’excellence du travail des thérapeutes du sport auprès des personnes actives, peu importe leur niveau», conclut l’organisation par communiqué. (N.P.)
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