D’ici la fin de l’automne, la Ville aura procédé à la plantation de plus de 34 000 arbres et 16 000 arbustes sur le territoire en 2020.
Dans la même foulée de verdissement, quelque 3000 mètres carrés d’asphalte auront été retirés, précise l’administration Demers dans un bilan transmis aux médias à la mi-octobre.
«Ces efforts visent à réduire la vulnérabilité des personnes aux vagues de chaleur, accroître la forêt urbaine et restaurer des milieux naturels», explique-t-elle tout en soulignant la participation et l’engagement de nombreux partenaires.
Privés et institutionnels
Dans le cadre de sa stratégie d’adaptation aux changements climatiques, la Ville a mis en place un projet de déminéralisation et de verdissement des terrains privés et institutionnels. Par ce programme, ces propriétaires peuvent bénéficier d’une réduction allant jusqu’à 60 % des coûts d’aménagement.
Ainsi, cette année, en collaboration avec la Société de verdissement du Montréal métropolitain (Soverdi), 6400 arbres auront été plantés sur des terrains d’établissements scolaires et de santé et une superficie équivalente à 212 cases de stationnement aura été déminéralisée.
Ce projet largement financé par la Fédération canadienne des municipalités (FCM), qui a allongé 750 000 $, compte également sur contribution financière du Centre de services scolaire de Laval, de la commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier (CSSWL) et du Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval (CISSSL).
Pour sa part, l’organisme CANOPÉE – Le réseau des bois de Laval a participé à la plantation de plus de 1400 plantules, fournies en majorité par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), en vue de renaturaliser le terrain longeant l’autoroute 13 et celui de la station d’épuration La Pinière à l’autre extrémité de l’île.
À noter également que dans le cadre de son programme Île en vert, CANOPÉE a touché 1 M$ de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) pour financer une partie des projets de plantation sur des terrains privés et institutionnels, et ce, jusqu’en 2022.
Bretelles d’autoroutes
Par ailleurs, le Fonds vert et le programme Climat municipalités du gouvernement du Québec ont permis la mise en terre de plus de 23 000 plantules et 16 000 arbustes aux abords de 4 bretelles autoroutières.
Réalisé en collaboration avec l’UQAM, ce projet permettra d’identifier les techniques d’aménagement et de plantation les plus efficaces pour favoriser la survie et la croissance des arbres dans des conditions aussi difficiles.
«La végétalisation des bretelles d’autoroute pourrait contribuer à la santé et à la qualité de vie des personnes qui vivent ou travaillent à proximité, souligne le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, Benoit Charrette. Si le projet se révèle un succès, d’autres municipalités pourront tirer profit de l’expertise développée à Laval pour s’attaquer à leurs propres îlots de chaleur.»
Remplacement d’arbres
Selon le Plan de foresterie urbaine, la Ville prévoit augmenter la diversité des arbres sur son territoire afin de réduire la vulnérabilité de ces derniers face aux insectes ravageurs et aux maladies. Pour remplacer les frênes attaqués par l’agrile, par exemple, elle a procédé au remplacement de 3089 arbres en emprise résidentielle, en emprise de rue et situés le long de certains boulevards.
«La Ville est soucieuse de la santé de la population et de la qualité de son paysage urbain», soutient le maire Marc Demers, affirmant que son administration «poursuivra ses efforts de plantation l’an prochain pour accroître le capital naturel.»