:«Nous encourageons les parents à regarder la série avec les jeunes et en discuter avec eux, mais évidemment, au final, c’est leur décision», mentionne Geneviève Robitaille, responsable des communications au Collège Letendre, soulignant que l’envoi avait été fait à titre préventif. «Nous en avons entendu parler et les élèves sont très actifs sur les médias sociaux. Nous sommes très proches de nos étudiants et avons voulu faire de la sensibilisation.»
Dans la lettre, l’école secondaire privée, qui accueille 1700 élèves, révèle que la «série est américaine et ne tient pas compte de tout le travail qui a été fait depuis 20 ans au Québec en matière de prévention du suicide», tout en ajoutant de l’information sur des de ressources disponibles en cas de besoin, notamment Tel Jeunes.
La semaine dernière, Emanuel Tortorici, intervenant scolaire au Collège Letendre, a fait une tournée des classes de cinquième secondaire, et les élèves l’ont questionné sur cette série, tirée d’un livre publié en 2007.
«Il a eu une discussion de 30 minutes avec eux, relate Geneviève Robitaille. On voit que c’est une préoccupation et ils voulaient avoir son opinion en tant qu’adulte. Il leur a fait remarquer que c’était une série télé avec un côté « glamour » tout en expliquant pourquoi ça inquiétait les adultes.»
Collège Laval
L’école du quartier Saint-Vincent-de-Paul a également fait parvenir une lettre aux parents des 2000 élèves de première à cinquième secondaire et ses employés «afin de les informer de la situation», explique Amélie Lapierre, directrice des services complémentaires et des communications.
«Nous en avons entendu beaucoup parlé dans les médias et il était important de réagir et d’encadrer la situation. Au Collège Laval, nous faisons un travail continu de sensibilisation», explique-t-elle.
En plus de donner les ressources d’aide et recommandations de l’Association québécoise de prévention du suicide destinées aux parents, on écrit que «nous nous devons collectivement d’être particulièrement vigilants auprès des élèves qui seraient plus à risques ou vulnérables ainsi qu’à l’écoute des élèves, tant de leurs discussions entre eux que par rapport à la série». On souligne également que certaines scènes sont difficiles à regarder et que la série n’est pas «un outil de prévention du suicide».
Deuxième saison
Le 7 mai dernier, il a été annoncé que la série américaine, qui compte la chanteuse Selena Gomez parmi les producteurs, reviendra pour une deuxième saison sur la chaîne Netflix.
Le titre est en lien avec les 13 personnes qui ont poussé le personnage principal, Hannah Baker, à commettre l’irréparable. L’adolescente a laissé derrière elle des enregistrements et chaque individu visé, une fois ses mots entendus, doit les remettre au suivant sur la liste.
Le Courrier Laval a tenté de connaître la position de la Commission scolaire de Laval et la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier sur le sujet, mais aucune des deux n’a retourné nos appels.
:«Nous encourageons les parents à regarder la série avec les jeunes et en discuter avec eux, mais évidemment, au final, c’est leur décision», mentionne Geneviève Robitaille, responsable des communications au Collège Letendre, soulignant que l’envoi avait été fait à titre préventif. «Nous en avons entendu parler et les élèves sont très actifs sur les médias sociaux. Nous sommes très proches de nos étudiants et avons voulu faire de la sensibilisation.»
Dans la lettre, l’école secondaire privée, qui accueille 1700 élèves, révèle que la «série est américaine et ne tient pas compte de tout le travail qui a été fait depuis 20 ans au Québec en matière de prévention du suicide», tout en ajoutant de l’information sur des de ressources disponibles en cas de besoin, notamment Tel Jeunes.
La semaine dernière, Emanuel Tortorici, intervenant scolaire au Collège Letendre, a fait une tournée des classes de cinquième secondaire, et les élèves l’ont questionné sur cette série, tirée d’un livre publié en 2007.
«Il a eu une discussion de 30 minutes avec eux, relate Geneviève Robitaille. On voit que c’est une préoccupation et ils voulaient avoir son opinion en tant qu’adulte. Il leur a fait remarquer que c’était une série télé avec un côté « glamour » tout en expliquant pourquoi ça inquiétait les adultes.»
Collège Laval
L’école du quartier Saint-Vincent-de-Paul a également fait parvenir une lettre aux parents des 2000 élèves de première à cinquième secondaire et ses employés «afin de les informer de la situation», explique Amélie Lapierre, directrice des services complémentaires et des communications.
«Nous en avons entendu beaucoup parlé dans les médias et il était important de réagir et d’encadrer la situation. Au Collège Laval, nous faisons un travail continu de sensibilisation», explique-t-elle.
En plus de donner les ressources d’aide et recommandations de l’Association québécoise de prévention du suicide destinées aux parents, on écrit que «nous nous devons collectivement d’être particulièrement vigilants auprès des élèves qui seraient plus à risques ou vulnérables ainsi qu’à l’écoute des élèves, tant de leurs discussions entre eux que par rapport à la série». On souligne également que certaines scènes sont difficiles à regarder et que la série n’est pas «un outil de prévention du suicide».
Deuxième saison
Le 7 mai dernier, il a été annoncé que la série américaine, qui compte la chanteuse Selena Gomez parmi les producteurs, reviendra pour une deuxième saison sur la chaîne Netflix.
Le titre est en lien avec les 13 personnes qui ont poussé le personnage principal, Hannah Baker, à commettre l’irréparable. L’adolescente a laissé derrière elle des enregistrements et chaque individu visé, une fois ses mots entendus, doit les remettre au suivant sur la liste.
Le Courrier Laval a tenté de connaître la position de la Commission scolaire de Laval et la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier sur le sujet, mais aucune des deux n’a retourné nos appels.