La Ville Ste-Rose célèbre les 10 ans de sa réouverture à la suite d’un important incendie qui avait forcé la reconstruction complète de l’endroit.
Une soirée sera organisée prochainement avec les résidents, familles et employés de la résidence pour aînés (RPA) lavalloise.
«On veut souligner la réouverture et en profiter pour faire un retour sur les 10 dernières années en prenant le temps de rassembler tout le monde», précise le directeur général Jonathan Tremblay.
Jonathan et son frère Alexandre sont également les deux propriétaires de l’endroit. Âgés de 35 ans, ils contrastent dans ce milieu.
«Je suis ingénieur en automatisation, je travaillais dans le milieu de l’aérospatial, précise Jonathan. J’ai aussi étudié en administration. Quand le partenaire de notre père a pris sa retraite, j’ai décidé de reprendre la business. Alex a suivi quelques mois après. Il arrivait du monde de la technologie en développement des affaires.»
«Nos bagages étaient assez complémentaires, ajoute Alexandre. Jo arrive avec une approche un peu plus pragmatique et épidurale qui nous aide dans nos opérations quotidiennes, tandis que j’arrive avec le volet des relations humaines et la sensibilité liée au bonheur des employés.»
Technologies
Malgré leur intérêt pour l’entreprenariat, il aurait été difficile de prédire qu’ils se lanceraient dans le monde des résidences pour aînés.
«Notre plan initial n’était pas de reprendre, mais le défi entrepreneurial nous a incité à faire le saut, poursuit Alexandre. Ce qui nous pousse depuis le début, c’est d’amener un vent de changement dans une résidence qui en avait de besoin.»
Cela passe notamment par le Laboratoire VSR qu’ils ont lancé l’an dernier.
«La genèse du projet est de permettre un accès facile et rapide à notre milieu de soins pour différentes start-ups et chaires de recherche du secteur des technologies afin qu’elles puissent tester leurs produits, générer des données probantes et montrer leur potentiel», précise Jonathan.
Un comité technologique a été mis en place avec des employés afin d’évaluer si les projets proposés ont une valeur ajoutée pour l’organisation, les résidents et leur famille. Si c’est le cas, une période de tests est rapidement mise en place.
Parmi les produits testés jusqu’à maintenant, notons une technologie de détection de chute basée sur l’intelligence artificielle qui avertit les employés de la résidence, ainsi qu’un avatar 3D conversationnel qui discute avec les résidents ayant des troubles neurocognitifs et qui offre un compte-rendu à l’équipe clinique.
«On teste aussi des pommeaux de douche qui sont faits pour imiter la forme d’une main avec un gant en coton qui s’appose sur celui-ci, détaille Jonathan. Ça facilite le soin et offre une expérience plus confortable pour le résident. On vise d’arriver à réduire le taux de refus des soins d’hygiène.»
«Dans quelques années, on ne pourra plus opérer nos établissements de santé de la même manière qu’on le fait aujourd’hui, faute d’employés et du tsunami démographique auquel nous faisons face, affirme Alexandre. Il va y avoir une quantité importante d’aînés que nous devrons encadrer, soigner et prendre en charge. La technologie aura un rôle inévitable à jouer et le laboratoire nous permet de débuter les réflexions.»
Pour faciliter la vie des familles, les deux entrepreneurs, qui ont grandi à Sainte-Dorothée et Duvernay, ont également créer une plateforme web sur laquelle on retrouve plusieurs outils technologiques, tels que des chiens et chats robotisés, téléphones et télécommandes. Cela permet aux familles de regrouper tous les achats au même endroit et d’avoir une version testée par les équipes de la Villa Ste-Rose.
Lieu unique
En plus de ces avancées technologiques, la Villa Ste-Rose possède des installations modernes en raison de sa reconstruction il y a 10 ans.
Chacun des trois étages habitables est d’ailleurs adapté pour une clientèle précise.
«Ce n’est pas parce qu’une famille témoigne de son intérêt que l’aîné sera placé dans la première chambre libre, précise Alexandre. On va avant tout faire une évaluation médicale, comprendre les besoins de la personne et ensuite identifier une chambre dans la maisonnée qui conviendra le mieux.»
Les trois étages ont chacun leur concept précis: le Jardin, la Terrasse et la Promenade. Des décors ont même été créés dans les corridors pour embellir la vie des résidents. On retrouve notamment un espace parc avec un banc, des lampadaires, un habillage de fond et des bruits d’oiseaux qui s’activent lorsqu’un aîné s’y rend.
«Certains résidents nous ont déjà dit que ça faisait du bien de sortir, alors qu’ils revenaient d’un moment passé sur le banc de parc et dans ce décor», mentionne Jonathan en souriant.
Ils organisent également diverses activités dans la cour centrale de l’établissement, dont une soirée annuelle à thématique de feu de camp. L’objectif de celle-ci est de permettre aux résidents vivre un bon moment auprès de leurs proches au son de la guitare.
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