La Commission scolaire de Laval (CSDL), accompagnée de celle de Montréal et de la Pointe-de-Île, a présenté ses plans en vue du cours d’éducation à la sexualité, le 11 septembre, à l’école Jules-Verne dans Montréal-Nord.
En somme, la CSDL reprend le canevas du ministère de l’Éducation, mais le simplifie pour faciliter le travail de ses enseignants. «On a bâti des situations d’apprentissage pour nos professeurs, mais au lieu d’un document de 40 pages, le nôtre n’en a que 5», explique Louise Lortie, présidente de la Commission scolaire.
Dans ses établissements, l’an dernier, la CSDL comptait six écoles en projet pilote et c’est à partir de cette expérience qu’elle a bâti le document. «Les situations ont toutes été écrites par nous et validées avec notre équipe qui travaille sur le dossier», ajoute la présidente.
Différence
Même si Louise Lortie assure que chaque Commission scolaire travaille conjointement, elle admet tout de même que la sienne a une petite distinction. «Nous avons créé un film explicatif pour les parents des élèves», mentionne-t-elle.
Ce film disponible sur YouTube et le site internet de la CSDL explique à quoi s’attendre du cours d’éducation à la sexualité que leurs enfants recevront à l’école primaire et secondaire.
Craintes parentales
Lors des différents projets pilotes, certains parents doutaient de ce cours qui allait être enseigné à leurs enfants. «La principale méfiance était au sujet de l’adaptation du cours selon l’âge de l’enfant», témoigne Louise Lortie.
Cette dernière confirme, comme il est expliqué dans la vidéo, que le cours sera adapté à l’âge de l’élève. Au primaire, l’accent est mis sur les parties du corps et habilités préventives. «La prévention des abus sexuels est au centre des apprentissages», peut-on entendre dans la vidéo.
Au secondaire, la formation s’appuie sur le consentement et la réflexion sur les enjeux liés à la sexualité à l’adolescence.
«Pendant les projets pilotes, le cours a vraiment bien été reçu autant par les élèves que leurs parents», conclut la présidente.