La population lavalloise a jusqu’au vendredi 5 novembre afin de donner les vêtements d’hiver d’enfants ou d’adultes dont ils ne se servent plus dans le cadre du programme Un habit pour un ami.
Pour sa 4e année d’existence, Un habit pour un ami permettra aux familles immigrantes ainsi qu’aux familles plus défavorisées de s’habiller adéquatement pour l’hiver grâce aux 41 points de collecte situés sur l’entièreté du territoire.
Ces derniers sont indiqués sur une carte accessible sur le site web du programme.
Création
Instigatrice du programme, Isabelle Dion est, depuis quatre ans, agente de développement auprès des familles immigrantes pour le Centre de service scolaire de Laval (CSSL).
Dès la première année à cet emploi, elle s’est rendu compte que les familles avaient le même besoin, soit celui de s’habiller convenablement pour l’hiver canadien.
Pourtant, plusieurs familles en milieu favorisé souhaitaient donner leurs vêtements, mais ne savaient pas où les donner.
«Mon idée a été de créer un pont entre les deux», déclare-t-elle. Elle a donc démarré les points de collecte dans près de 15 écoles situées dans les coins les plus favorisés de la région.
Demande grandissante
À la suite d’une centralisation des dons au Relais communautaire de Laval (111, boulevard des Laurentides) et à l’octroi d’une subvention, le projet Un habit pour un ami a pris de l’expansion et permis d’acheter des bottes neuves pour combler la demande.
Tous les vêtements sont acheminés au Relais communautaire pour être triés par des élèves d’Horizon-Jeunesse du parcours de formation axée sur l’emploi (PFAE).
Pour leur part, les vêtements endommagés sont envoyés au Rendez-Vous des Aînés de Laval, lieu où plusieurs bénévoles vont les réparer sans demander un sou.
De plus, comme nouveauté cette année, les nombreux édifices municipaux participent à la grande collecte de vêtements hivernaux.
Isabelle Dion affirme que «la demande est très grande» et que le programme reçoit déjà beaucoup d’appels. Elle est très fière de ce qu’elle a créé et de l’engouement engendré par son projet qui devient chaque jour plus populaire.
L’employée du CSSL précise que son idée a inspiré d’autres municipalités telles que Saint-Hyacinthe et Longueuil. «Mon souhait, c’est que ce programme devienne vraiment une tradition lavalloise, que ce soit considéré comme une des mœurs lavalloises.»