Guy Desjardins, Mike Mergl et Giuseppe Molluso ont tous plaidé coupables à des accusations réduites de complot, fraude et corruption dans les affaires municipales.
Ils écopent respectivement d’une peine d’emprisonnement de 12, 21 et 24 mois moins un jour à être purgée dans la collectivité.
Desjardins
À titre d’employé cadre de l’entreprise Asphalte Desjardins, Guy Desjardins a participé au stratège de 1996 à 2005 en déposant des soumissions de complaisance lorsque d’autres compétiteurs étaient désignés gagnants par l’administration Vaillancourt.
En retour, les entreprises collusionnaires qui se partageaient les contrats sur l’île Jésus s’engageaient à ne pas soumissionner dans les municipalités limitrophes où Asphalte Desjardins exerçait ses activités, notamment la Couronne nord.
Selon l’exposé des faits, durant toutes ces années, l’entreprise qui employait Guy Desjardins, 49 ans, n’aurait remporté qu’un seul contrat par la voie de ce cartel formé d’une quinzaine de firmes.
Mergl
Pour sa part, l’ex-dirigeant de Construction Mergad, Mike Mergl, a pris part activement à ce stratagème de 2001 à 2009.
L’homme aujourd’hui âgé de 76 ans versait personnellement une ristourne de 2 % en argent comptant de la valeur des contrats obtenus de la collusion aux collecteurs de fonds de M. Vaillancourt, Marc Gendron et Roger Desbois.
M. Mergl, dont l’entreprise a fait faillite en 2010, a bénéficié d’une douzaine de contrats publics à l’abri de toute concurrence en plus d’agir à titre de soumissionnaire complaisant à des dizaines de reprises, peut-on lire dans le document de Cour.
Son avocat l’a présenté comme «un homme d’honneur au passé élogieux et digne de mention», qualifiant d’«écart de conduite» son implication dans le truquage des contrats publics pendant toutes ces années.
Précisant que son client «regrette amèrement» les gestes posés, le procureur de la défense a ajouté que «malgré son âge et son état de santé, il a besoin de travailler».
Mike Mergl fait actuellement face à une poursuite civile intentée par la Ville de Laval qui cherche à récupérer les sommes jugées payées en trop à Construction Mergad.
Molluso
Quant à Giuseppe Molluso, il était dirigeant chez les entreprises de construction Simard-Beaudry et Louisbourg au moment de sa participation au système de corruption de 1998 à 2010.
Il a, entre autres, versé la ristourne de 2 % aux collecteurs désignés par le maire Vaillancourt.
Devant la Cour, son procureur a souligné «l’état de santé précaire» de l’homme de confiance de Tony Accurso, âgé de 74 ans.
Pour prouver la bonne foi de son client, il a aussi fait valoir que de tous les coaccusés poursuivis au civil par la Ville de Laval, M. Molluso est «le seul qui a réglé» au moyen d’un «montant substantiel» à la satisfaction de la municipalité. «Il a obtenu une quittance complète et totale de la Ville.»
Enfin, l’ex-directeur général de la Ville, Claude Asselin, et les entrepreneurs Giuliano Giuliani et Claude Desjardins sont attendus ce vendredi 22 septembre au palais de justice de Laval pour les représentations sur sentence.
Guy Desjardins, Mike Mergl et Giuseppe Molluso ont tous plaidé coupables à des accusations réduites de complot, fraude et corruption dans les affaires municipales.
Ils écopent respectivement d’une peine d’emprisonnement de 12, 21 et 24 mois moins un jour à être purgée dans la collectivité.
Desjardins
À titre d’employé cadre de l’entreprise Asphalte Desjardins, Guy Desjardins a participé au stratège de 1996 à 2005 en déposant des soumissions de complaisance lorsque d’autres compétiteurs étaient désignés gagnants par l’administration Vaillancourt.
En retour, les entreprises collusionnaires qui se partageaient les contrats sur l’île Jésus s’engageaient à ne pas soumissionner dans les municipalités limitrophes où Asphalte Desjardins exerçait ses activités, notamment la Couronne nord.
Selon l’exposé des faits, durant toutes ces années, l’entreprise qui employait Guy Desjardins, 49 ans, n’aurait remporté qu’un seul contrat par la voie de ce cartel formé d’une quinzaine de firmes.
Mergl
Pour sa part, l’ex-dirigeant de Construction Mergad, Mike Mergl, a pris part activement à ce stratagème de 2001 à 2009.
L’homme aujourd’hui âgé de 76 ans versait personnellement une ristourne de 2 % en argent comptant de la valeur des contrats obtenus de la collusion aux collecteurs de fonds de M. Vaillancourt, Marc Gendron et Roger Desbois.
M. Mergl, dont l’entreprise a fait faillite en 2010, a bénéficié d’une douzaine de contrats publics à l’abri de toute concurrence en plus d’agir à titre de soumissionnaire complaisant à des dizaines de reprises, peut-on lire dans le document de Cour.
Son avocat l’a présenté comme «un homme d’honneur au passé élogieux et digne de mention», qualifiant d’«écart de conduite» son implication dans le truquage des contrats publics pendant toutes ces années.
Précisant que son client «regrette amèrement» les gestes posés, le procureur de la défense a ajouté que «malgré son âge et son état de santé, il a besoin de travailler».
Mike Mergl fait actuellement face à une poursuite civile intentée par la Ville de Laval qui cherche à récupérer les sommes jugées payées en trop à Construction Mergad.
Molluso
Quant à Giuseppe Molluso, il était dirigeant chez les entreprises de construction Simard-Beaudry et Louisbourg au moment de sa participation au système de corruption de 1998 à 2010.
Il a, entre autres, versé la ristourne de 2 % aux collecteurs désignés par le maire Vaillancourt.
Devant la Cour, son procureur a souligné «l’état de santé précaire» de l’homme de confiance de Tony Accurso, âgé de 74 ans.
Pour prouver la bonne foi de son client, il a aussi fait valoir que de tous les coaccusés poursuivis au civil par la Ville de Laval, M. Molluso est «le seul qui a réglé» au moyen d’un «montant substantiel» à la satisfaction de la municipalité. «Il a obtenu une quittance complète et totale de la Ville.»
Enfin, l’ex-directeur général de la Ville, Claude Asselin, et les entrepreneurs Giuliano Giuliani et Claude Desjardins sont attendus ce vendredi 22 septembre au palais de justice de Laval pour les représentations sur sentence.