Celles-ci concernent le bris du seul ascenseur de l’établissement de cinq étages. Le problème, survenu le 7 juillet, ne serait pas le premier au courant des derniers mois. En effet, dès que Colette Laforce et son mari ont su que la situation se répétait, ils ont pris la décision de transférer la mère de ce dernier dans une autre résidence.
«Il n’y a pas d’air climatisé nulle part, ni dans les corridors ou les escaliers, s’indigne Mme Laforce. Ce ne sont pas des appartements, mais bien des chambres. On nous dit qu’elles peuvent descendre et monter quand elles le veulent, mais ce sont des personnes en marchette, en grande perte d’autonomie.»
Une dizaine de résidents à mobilité réduite
La directrice générale de la résidence privée, Zahra Ouhannou, se défend en disant que la situation est sous contrôle et que la réparation du cylindre de l’ascenseur se fera au courant de la semaine prochaine.
«Tout le monde est capable de descendre, mais, étant donné qu’il fait chaud, on ne les oblige pas et on leur offre les repas aux chambres, affirme-t-elle. Sur 100 résidents, nous en avons à peu près 15 qui ne se déplacent pas, mais qui comprennent la situation. Sur ces 15 résidents, je vous dirais qu’il y en a 5 que ça fait leur affaire, car ils n’aiment pas sortir de leur chambre. Les repas sont fournis, l’aide et n’importe quoi d’autre dont ils ont besoin. Il y a quelqu’un qui est à leur disposition et on a fait de notre mieux.»
Le commissaire régional aux plaintes et à la qualité des services de l’ASSS de Laval se déplacera, le jeudi 10 juillet, pour faire un état des lieux et émettre des recommandations, afin de régler la situation.
«Il va vérifier les mesures de sécurité mises en place par la résidence, car c’est elle qui en a la responsabilité, indique Sophie Méley-Daoust, conseillère en communications à l’ASSS de Laval. Il va regarder comment on doit procéder, par exemple, s’il faut évacuer un résident par ambulance ou s’il y a assez de personnel pour assurer un soutien et sortir la personne.»