Ainsi, le gouvernement Couillard injectera plus de 14,9 M$, de l’argent puisé à même son Fonds pour l’infrastructure de transport en commun, tandis que le fédéral ajoute plus de 11,9 M$.
Les projets ciblés devraient être complétés d’ici le printemps 2020, a fait savoir Pierre Lavigueur, directeur principal du développement, commercialisation et innovation. «On parle de modification aux aménagements du garage, l’installation des bornes de recharge et du système logiciel qui va gérer la recharge des autobus pour que ça égalise les appels de puissance et ne coûte pas trop cher d’électricité», a-t-il révélé, rappelant que la première ligne complètement électrique sera implantée dans deux ans.
L’ajout d’abribus, l’acquisition de 15 nouveaux véhicules, à laquelle sera dédiée une somme de 18 M$, et la mise en place de nouvelles technologies font également partie des projets à venir.
Trois annonces en huit mois
L’annonce du 11 mai était la troisième en huit mois pour du soutien financier visant des projets en transport en commun, a mentionné Saul Polo, député de Laval-des-Rapides. La première avait eu lieu le 8 août 2017, alors que les deux gouvernements avaient attribué plus de 30,4 M$ pour 29 projets. Le 2 février dernier, les ministres des Transports Marc Garneau (fédéral) et André Fortin (provincial) avaient fait un arrêt en sol lavallois, le temps de dévoiler des investissements totaux de 42,6 M$ pour 26 projets.
En tout et partout, ce sont donc près de 100 M$ qui viendront soutenir la STL dans son développement. «Cela servira à améliorer le service offert à la population afin de le rendre encore plus fiable, efficace, rapide et écoresponsable», a noté Eva Nassif, députée de Vimy.
«C’est intéressant de voir que tous les paliers gouvernementaux ont la même orientation, a déclaré le maire Marc Demers, rappelant au passage la tenue récente du Forum sur la congestion qui a mobilisé 19 maires de la Rive-Nord. Au Canada, il en coûte 9 milliards de dollars en soins de santé pour des maladies reliées à la pollution automobile. En termes économique, on perd 1,5 milliard de dollars sur la Rive-Nord et dans les Laurentides [à cause de la congestion]. Il faut continuer d’être agressif en matière de transport en commun.»
Pierre Lavigueur était aussi heureux de voir les élus se mobiliser pour un même objectif. «Ils s’entendent tous pour dire que c’est la priorité. On voit des investissements dans les infrastructures, il y a la Politique de mobilité durable du gouvernement du Québec et c’est nécessaire si on veut réduire les émissions de gaz à effet de serre. C’est également de cette façon que l’on convaincra la population que les services sont efficaces et que ça peut être intéressant de laisser une voiture de côté ou bien de ne pas acheter la prochaine», a-t-il conclu.
Ainsi, le gouvernement Couillard injectera plus de 14,9 M$, de l’argent puisé à même son Fonds pour l’infrastructure de transport en commun, tandis que le fédéral ajoute plus de 11,9 M$.
Les projets ciblés devraient être complétés d’ici le printemps 2020, a fait savoir Pierre Lavigueur, directeur principal du développement, commercialisation et innovation. «On parle de modification aux aménagements du garage, l’installation des bornes de recharge et du système logiciel qui va gérer la recharge des autobus pour que ça égalise les appels de puissance et ne coûte pas trop cher d’électricité», a-t-il révélé, rappelant que la première ligne complètement électrique sera implantée dans deux ans.
L’ajout d’abribus, l’acquisition de 15 nouveaux véhicules, à laquelle sera dédiée une somme de 18 M$, et la mise en place de nouvelles technologies font également partie des projets à venir.
Trois annonces en huit mois
L’annonce du 11 mai était la troisième en huit mois pour du soutien financier visant des projets en transport en commun, a mentionné Saul Polo, député de Laval-des-Rapides. La première avait eu lieu le 8 août 2017, alors que les deux gouvernements avaient attribué plus de 30,4 M$ pour 29 projets. Le 2 février dernier, les ministres des Transports Marc Garneau (fédéral) et André Fortin (provincial) avaient fait un arrêt en sol lavallois, le temps de dévoiler des investissements totaux de 42,6 M$ pour 26 projets.
En tout et partout, ce sont donc près de 100 M$ qui viendront soutenir la STL dans son développement. «Cela servira à améliorer le service offert à la population afin de le rendre encore plus fiable, efficace, rapide et écoresponsable», a noté Eva Nassif, députée de Vimy.
«C’est intéressant de voir que tous les paliers gouvernementaux ont la même orientation, a déclaré le maire Marc Demers, rappelant au passage la tenue récente du Forum sur la congestion qui a mobilisé 19 maires de la Rive-Nord. Au Canada, il en coûte 9 milliards de dollars en soins de santé pour des maladies reliées à la pollution automobile. En termes économique, on perd 1,5 milliard de dollars sur la Rive-Nord et dans les Laurentides [à cause de la congestion]. Il faut continuer d’être agressif en matière de transport en commun.»
Pierre Lavigueur était aussi heureux de voir les élus se mobiliser pour un même objectif. «Ils s’entendent tous pour dire que c’est la priorité. On voit des investissements dans les infrastructures, il y a la Politique de mobilité durable du gouvernement du Québec et c’est nécessaire si on veut réduire les émissions de gaz à effet de serre. C’est également de cette façon que l’on convaincra la population que les services sont efficaces et que ça peut être intéressant de laisser une voiture de côté ou bien de ne pas acheter la prochaine», a-t-il conclu.