«On a oublié plusieurs choses dans cette recherche, déplore M. Bellemare. On ne fait pas les bonnes comparaisons. Il ne faut pas oublier que la note de passage au Québec est de 60 %, alors qu’elle est de 50 % en Ontario. À cet égard, le Québec a des standards et des normes plus élevés qu’en Ontario, ce qui constitue une bonne chose.»
M. Bellemare indique également que ce rapport a omis de faire référence à l’intégration massive et désordonnée d’élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation/d’apprentissage dans les classes ordinaires et la politique d’austérité du gouvernement Couillard. «Les coupures ont fait mal aux élèves, poursuit-il. On n’a pas parlé non plus des classes surpeuplées, écoles vétustes, du manque de bibliothèques, ressources insuffisantes, du financement et des écoles privées. Cela nous prive de bons élèves au public. En Ontario, les écoles privées ne sont pas subventionnées par le gouvernement.»
Une autre gifle
M. Bellemare affirme que ce document est méprisant à l’endroit des enseignants qui travaillent dans les écoles publiques, puisqu’il nie les raisons profondes des difficultés entourant le taux de diplomation au Québec. «Selon ce document, la formation du personnel enseignant expliquerait le faible taux de réussite au Québec. C’est vrai, on a le dos large les profs. On dévalorise une fois de plus l’école publique.»
Sous-financement: une réalité
Selon M. Bellemare le gouvernement a amputé le réseau des écoles publiques de 1,5 milliard $ entre 2010 et 2016, causant la suppression de centaines de postes de professionnels dans le réseau de l’éducation. «Ce n’est qu’en 2022 que le gouvernement aura remboursé tout ce qu’il aura coupé dans le réseau des écoles publiques.»
Guy Bellemare est d’avis que des investissements additionnels devront être faits pour tenir compte de deux phénomènes: la hausse à venir du nombre d’élèves de l’ordre de 15 % d’ici 2029 et les objectifs de diplomation fixés par la Politique de la réussite éducative.
«Ce rapport en plus d’être méprisant ne propose aucune solution pour améliorer le système d’éducation», termine Guy Bellemare.
«On a oublié plusieurs choses dans cette recherche, déplore M. Bellemare. On ne fait pas les bonnes comparaisons. Il ne faut pas oublier que la note de passage au Québec est de 60 %, alors qu’elle est de 50 % en Ontario. À cet égard, le Québec a des standards et des normes plus élevés qu’en Ontario, ce qui constitue une bonne chose.»
M. Bellemare indique également que ce rapport a omis de faire référence à l’intégration massive et désordonnée d’élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation/d’apprentissage dans les classes ordinaires et la politique d’austérité du gouvernement Couillard. «Les coupures ont fait mal aux élèves, poursuit-il. On n’a pas parlé non plus des classes surpeuplées, écoles vétustes, du manque de bibliothèques, ressources insuffisantes, du financement et des écoles privées. Cela nous prive de bons élèves au public. En Ontario, les écoles privées ne sont pas subventionnées par le gouvernement.»
Une autre gifle
M. Bellemare affirme que ce document est méprisant à l’endroit des enseignants qui travaillent dans les écoles publiques, puisqu’il nie les raisons profondes des difficultés entourant le taux de diplomation au Québec. «Selon ce document, la formation du personnel enseignant expliquerait le faible taux de réussite au Québec. C’est vrai, on a le dos large les profs. On dévalorise une fois de plus l’école publique.»
Sous-financement: une réalité
Selon M. Bellemare le gouvernement a amputé le réseau des écoles publiques de 1,5 milliard $ entre 2010 et 2016, causant la suppression de centaines de postes de professionnels dans le réseau de l’éducation. «Ce n’est qu’en 2022 que le gouvernement aura remboursé tout ce qu’il aura coupé dans le réseau des écoles publiques.»
Guy Bellemare est d’avis que des investissements additionnels devront être faits pour tenir compte de deux phénomènes: la hausse à venir du nombre d’élèves de l’ordre de 15 % d’ici 2029 et les objectifs de diplomation fixés par la Politique de la réussite éducative.
«Ce rapport en plus d’être méprisant ne propose aucune solution pour améliorer le système d’éducation», termine Guy Bellemare.