Après 22 séances de négociation, dans une période de 2 ans, la Société des transports de Laval (STL) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, n’ont toujours pas réussi à s’entendre sur le renouvellement de la convention collective.
Durant toute la journée du 3 novembre, une partie de la rue Francis-Hugues à Laval a été complètement fermée par les grévistes, manifestant en avant des locaux de la Société des transports de Laval (STL).
Justifications
Le trésorier de la SCFP, Anthony Latour, a déclaré que la situation est rendue complètement inacceptable et que la position du patronat, face à la renégociation de la convention collective, est restée fermée. Toutefois, personne ne semble perdre espoir dans cette grève.
L’une des revendications est d’augmenter le salaire des chauffeurs et chauffeuses.
«Ça ne fait pas deux ans [qu’on négocie], car les négociations ont été rompues durant la pandémie, affirmait Estelle Lacroix, porte-parole de la STL. Elles ont recommencé il n’y a que très peu de temps, dont la prochaine sera à huit clos le 11 novembre ».
Service absent
Le 3 novembre, ce sont plusieurs utilisateurs de transport en commun qui n’ont pas pu emprunter les autobus. De son côté, Estelle Lacroix, a affirmé qu’elle «trouvait dommage que le Syndicat des chauffeurs et chauffeuses d’autobus prennent les clients en otage en faisant la grève».
Selon Anthony Latour, les raisons sont justifiables.
«On s’excuse auprès des Lavallois et Lavalloises, mais nous n’avons pas le choix de montrer une résistance face à notre employeur, a affirmé le secrétaire-trésorier. Le salaire minimum a augmenté ainsi que le coût de la vie sans nous garantir aussi une augmentation de rémunération. C’est complètement injustifié».
La direction de la STL n’a pas voulu se prononcer sur l’offre mise sur la table durant les négociations, ne voulant pas divulguer cette information jugée confidentielle et réservée aux pourparlers entre les parties.