«La formule mise de l’avant par l’ARTM entraînera un manque à gagner de 25 M$ sur trois ans pour la Ville de Laval, et ce, sans aucun ajout de services pour les clients de la Société de transport de Laval (STL)», affirme Marc Demers dans un communiqué publié le 26 juin.
Il estime qu’à compter de 2021, les Lavallois devront débourser 10 M$ de plus par année pour colmater cette brèche dans le financement du transport en commun.
«Le gouvernement du Québec injecte de l’argent neuf en transport collectif [dont près de 1 G$ sur cinq ans à l’ARTM] et plutôt que d’obtenir une bonification de services, c’est une facture plus élevée que les Lavallois vont recevoir», déplore M. Demers.
Statut quo
Le maire de Laval demande à l’ARTM de maintenir l’actuel mode de financement du transport collectif jusqu’à ce que soit complété l’exercice de révision du cadre tarifaire pour l’ensemble de la région métropolitaine.
Cela de manière à éviter des déséquilibres importants au chapitre de la répartition des charges entre les différentes municipalités de la région, précise-t-il.
«C’est inéquitable pour les citoyens des banlieues et les usagers du transport collectif de ces secteurs, qui paient déjà des tarifs plus élevés qu’à Montréal pour parcourir des distances comparables.»
Iniquité illustrée
Pour illustrer l’iniquité qu’il décrie, Marc Demers cite l’exemple d’un titre mensuel de transport régional TRAM 3, qu’utilisent les usagers réguliers du métro à Laval.
Le partage des revenus tirés de ce titre vendu au coût de 108 $ favorise la Société de transport de Montréal (STM), qui s’accapare la part du lion avec 65,54 $.
La STL encaisse pour sa part les 42,46 $ restant.
Considérant que le tarif local de la STM est de 49,75 $, le transporteur public montréalais reçoit ainsi plus de 130 % de ce tarif.
En comparaison, la STL se voit remettre un montant équivalant à 56 % de son tarif local, lequel se chiffre à 74,50 $.
«Présentement, la compensation pour l’intégration tarifaire permet de corriger partiellement l’iniquité sans rien enlever au bénéfice de la STM», fait valoir M. Demers, tout en soulignant que le projet de financement sur la table prévoit l’abolition de cette compensation pour 2018.
D’où sa requête à l’effet de revoir l’ensemble de la tarification à l’échelle métropolitaine avant de changer les règles du financement.
Solution
Le maire de Laval rappelle qu’en 2010, les municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’étaient entendues sur un cadre financier pour le transport collectif.
L’entente d’alors s’appuyait sur le principe d’utilisateur-payeur pour combler les déficits associés aux activités métropolitaines.
«Et, c’est sur la base de cette entente que nous croyons qu’une réponse équitable est possible, à même les enveloppes budgétaires déjà consenties à l’ARTM par Québec», termine M. Demers.
«La formule mise de l’avant par l’ARTM entraînera un manque à gagner de 25 M$ sur trois ans pour la Ville de Laval, et ce, sans aucun ajout de services pour les clients de la Société de transport de Laval (STL)», affirme Marc Demers dans un communiqué publié le 26 juin.
Il estime qu’à compter de 2021, les Lavallois devront débourser 10 M$ de plus par année pour colmater cette brèche dans le financement du transport en commun.
«Le gouvernement du Québec injecte de l’argent neuf en transport collectif [dont près de 1 G$ sur cinq ans à l’ARTM] et plutôt que d’obtenir une bonification de services, c’est une facture plus élevée que les Lavallois vont recevoir», déplore M. Demers.
Statut quo
Le maire de Laval demande à l’ARTM de maintenir l’actuel mode de financement du transport collectif jusqu’à ce que soit complété l’exercice de révision du cadre tarifaire pour l’ensemble de la région métropolitaine.
Cela de manière à éviter des déséquilibres importants au chapitre de la répartition des charges entre les différentes municipalités de la région, précise-t-il.
«C’est inéquitable pour les citoyens des banlieues et les usagers du transport collectif de ces secteurs, qui paient déjà des tarifs plus élevés qu’à Montréal pour parcourir des distances comparables.»
Iniquité illustrée
Pour illustrer l’iniquité qu’il décrie, Marc Demers cite l’exemple d’un titre mensuel de transport régional TRAM 3, qu’utilisent les usagers réguliers du métro à Laval.
Le partage des revenus tirés de ce titre vendu au coût de 108 $ favorise la Société de transport de Montréal (STM), qui s’accapare la part du lion avec 65,54 $.
La STL encaisse pour sa part les 42,46 $ restant.
Considérant que le tarif local de la STM est de 49,75 $, le transporteur public montréalais reçoit ainsi plus de 130 % de ce tarif.
En comparaison, la STL se voit remettre un montant équivalant à 56 % de son tarif local, lequel se chiffre à 74,50 $.
«Présentement, la compensation pour l’intégration tarifaire permet de corriger partiellement l’iniquité sans rien enlever au bénéfice de la STM», fait valoir M. Demers, tout en soulignant que le projet de financement sur la table prévoit l’abolition de cette compensation pour 2018.
D’où sa requête à l’effet de revoir l’ensemble de la tarification à l’échelle métropolitaine avant de changer les règles du financement.
Solution
Le maire de Laval rappelle qu’en 2010, les municipalités de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’étaient entendues sur un cadre financier pour le transport collectif.
L’entente d’alors s’appuyait sur le principe d’utilisateur-payeur pour combler les déficits associés aux activités métropolitaines.
«Et, c’est sur la base de cette entente que nous croyons qu’une réponse équitable est possible, à même les enveloppes budgétaires déjà consenties à l’ARTM par Québec», termine M. Demers.