Dans une déclaration publiée en fin de journée le 7 juin, M. De Cotis affirme:«… nous restons ouverts à la discussion avec le maire, pour le bien de la collectivité, et ce, en la présence des deux membres de l’opposition ainsi que des 19 autres élus municipaux».
Il répondait ainsi à la proposition lancée le matin même via les médias par le chef du parti.
M. Demers proposait «à tous les élus de son caucus une rencontre pour dégager des pistes de solution durables en présence d’une ressource externe de type médiateur afin d’assurer des discussions saines et constructives».
À propos du parti, M. De Cotis écrit: «Le Mouvement lavallois a été créé et est basé sur des valeurs transparentes, ouvertes, inclusives, démocratiques et permettant surtout, à tous les élus, quels qu’ils soient de s’exprimer et de bien représenter tous les Lavallois.»
Lors de la mêlée de presse qui a suivi le conseil municipal au matin du 7 juin, David De Cotis avait répondu que les opposants étaient «prêts à négocier avec le maire» tout en précisant que ceux-ci voulaient «changer les règles du jeu» lors des assemblées délibérantes. «On veut un conseil démocratique», poursuivait-il.
Au cabinet du maire, on soutient que jusqu’à nouvel ordre, la rencontre proposée ne s’adresse qu’aux membres du caucus.
Trottier en rajoute
Le chef de l’opposition officielle, Michel Trottier, n’a pas manqué d’y mettre son grain de sel. «Si le maire demande aux élus du Mouvement lavallois de venir le rencontrer, c’est qu’il n’a pas compris la problématique, a-t-il réagi peu de temps après la publication du communiqué par le cabinet du maire. On est un groupe qui veut travailler ensemble. Parti Laval [dont il est le chef] doit faire partie de l’équation et de la rencontre.»
Actuellement, les 10 conseillers dissidents du parti au pouvoir font équipe avec les deux élus de l’opposition, ce qui leur confère la majorité au conseil municipal.
«Si le maire a vraiment intérêt à ce qu’on travaille en collaboration, ça va fonctionner encore mieux, a enchaîné M. Trottier, rappelant que la balle est dans son camp. Monsieur le maire, joignez-vous à nous!»
Son conseiller municipal Claude Larochelle se réjouit également du vent de changement qui tempête sur l’Hôtel de Ville.
«La méthode de fonctionnement dans cette salle de conseil dure depuis trop longtemps», fait-il valoir en évoquant l’absence de débats et le fait que les projets et idées ne soient pas évalués au mérite, mais à leur seule couleur politique.
«Depuis près de 30 ans, on y prend des décisions avec toujours des scores nord-coréens. On est rendu à un moment où on peut discuter des projets, partager des idées et adopter des bons règlements pour nos citoyens. C’est note objectif.»
Il en donne pour preuve sa proposition à l’effet d’étudier la possibilité de permettre l’usage de barbecues dans les parcs municipaux, débattue au conseil du 7 juin où prenaient part 12 des 22 élus municipaux. «Notre proposition a été adoptée au lieu d’être battue à 19 contre 2…»
Dans une déclaration publiée en fin de journée le 7 juin, M. De Cotis affirme:«… nous restons ouverts à la discussion avec le maire, pour le bien de la collectivité, et ce, en la présence des deux membres de l’opposition ainsi que des 19 autres élus municipaux».
Il répondait ainsi à la proposition lancée le matin même via les médias par le chef du parti.
M. Demers proposait «à tous les élus de son caucus une rencontre pour dégager des pistes de solution durables en présence d’une ressource externe de type médiateur afin d’assurer des discussions saines et constructives».
À propos du parti, M. De Cotis écrit: «Le Mouvement lavallois a été créé et est basé sur des valeurs transparentes, ouvertes, inclusives, démocratiques et permettant surtout, à tous les élus, quels qu’ils soient de s’exprimer et de bien représenter tous les Lavallois.»
Lors de la mêlée de presse qui a suivi le conseil municipal au matin du 7 juin, David De Cotis avait répondu que les opposants étaient «prêts à négocier avec le maire» tout en précisant que ceux-ci voulaient «changer les règles du jeu» lors des assemblées délibérantes. «On veut un conseil démocratique», poursuivait-il.
Au cabinet du maire, on soutient que jusqu’à nouvel ordre, la rencontre proposée ne s’adresse qu’aux membres du caucus.
Trottier en rajoute
Le chef de l’opposition officielle, Michel Trottier, n’a pas manqué d’y mettre son grain de sel. «Si le maire demande aux élus du Mouvement lavallois de venir le rencontrer, c’est qu’il n’a pas compris la problématique, a-t-il réagi peu de temps après la publication du communiqué par le cabinet du maire. On est un groupe qui veut travailler ensemble. Parti Laval [dont il est le chef] doit faire partie de l’équation et de la rencontre.»
Actuellement, les 10 conseillers dissidents du parti au pouvoir font équipe avec les deux élus de l’opposition, ce qui leur confère la majorité au conseil municipal.
«Si le maire a vraiment intérêt à ce qu’on travaille en collaboration, ça va fonctionner encore mieux, a enchaîné M. Trottier, rappelant que la balle est dans son camp. Monsieur le maire, joignez-vous à nous!»
Son conseiller municipal Claude Larochelle se réjouit également du vent de changement qui tempête sur l’Hôtel de Ville.
«La méthode de fonctionnement dans cette salle de conseil dure depuis trop longtemps», fait-il valoir en évoquant l’absence de débats et le fait que les projets et idées ne soient pas évalués au mérite, mais à leur seule couleur politique.
«Depuis près de 30 ans, on y prend des décisions avec toujours des scores nord-coréens. On est rendu à un moment où on peut discuter des projets, partager des idées et adopter des bons règlements pour nos citoyens. C’est note objectif.»
Il en donne pour preuve sa proposition à l’effet d’étudier la possibilité de permettre l’usage de barbecues dans les parcs municipaux, débattue au conseil du 7 juin où prenaient part 12 des 22 élus municipaux. «Notre proposition a été adoptée au lieu d’être battue à 19 contre 2…»