La sentence est tombée le 15 novembre alors que l’accusé plaidait coupable à l’article 151 du Code criminel se lisant comme suit «Toute personne qui, à des fins d’ordre sexuel, touche directement ou indirectement, avec une partie de son corps ou avec un objet, une partie du corps d’un enfant âgé de moins de seize ans est coupable».
Le pédophile est ressorti du palais de justice de Laval menottes aux poignets. Il risquait un emprisonnement maximal de 14 ans.
Historique
Les événements reprochés remontent à 2012 dans une garderie en milieu familial. Mikaël Morin avait alors 20 ans et sa victime, une petite fille, aussi de Laval, était âgée de 4 ans.
Une plainte a été déposée le 2 mai 2012, ce qui a mené à son arrestation et une première comparution en septembre de la même année. La condamnation obtenue cette semaine est l’aboutissement de quatre ans et demi de démarches judiciaires, un procès impliquant un enfant en bas âge étant toujours de nature délicate quant à la preuve.
Durant l’enquête, pas moins de 16 personnes ont été rencontrées par les responsables du dossier au Service de police de Laval.
Notons que Mikaël Morin possédait des antécédents judiciaires en d’autres matières.