En effet, l’impatience des participants engendrée par les délais de l’événement n’a pu être contenue par les organisateurs, les Productions Yé !, et leurs bénévoles, entraînant un mouvement de foule désordonné.
«Jamais le Cocothon n’aurait dégénéré de la sorte si nous avions été impliqués dans son organisation, affirme le président du syndicat, Martin Collerette, par voie de communiqué, le 22 avril. Ce sont les résidentes et résidents de Laval qui paient le prix du manque de volonté de la Ville de régler la négociation le plus rapidement possible.»
Fête de la famille
Par ailleurs, Nadine Lussier, porte-parole de la Ville de Laval, confirme que la Ville misera comme à l’habitude sur la contribution des employés en loisirs pour participer au déroulement de la Fête de la famille, contrairement à ce qu’affirme le Syndicat, à l’effet que cette activité serait retirée de leurs responsabilités.
Rappelons que travailleurs du STTLVL-CSN sont en négociation depuis plus de deux ans avec leur employeur. Ils demandent un accès à un programme d’aide aux employés, la flexibilité dans la formation présaison de même que l’équité salariale pour les étudiants. La question de la rémunération est également en cause dans la négociation, les comparatifs avec d’autres villes témoignant du rattrapage qui s’impose à Laval.