Au cours des trois premières années suivant l’adoption de son plan d’adaptation aux changements climatiques (2016-2020), Laval a mis en place 79 mesures sur un total de 126, soit 63 % d’entre elles selon son bilan de mi-parcours qu’elle est la première ville québécoise à rendre public.
Ce bilan est la première étape d’une démarche visant à réduire la vulnérabilité de Laval face aux réalités climatiques et météorologiques futures.
Premières mesures
La Ville s’est donc dotée d’un mécanisme interne de suivi des mesures visant à répondre à l’augmentation des températures moyennes (vagues de chaleur, sécheresses et redoux hivernaux); l’augmentation des précipitations (pluie et neige); et la présence de phénomènes météorologiques extrêmes (inondations, tempêtes de vents ou de verglas et orages).
Cette année, la Ville de Laval a amorcé la réalisation de deux projets pilotes permettant de lutter contre les îlots de chaleur: la déminéralisation et plantation de plus d’arbres sur son territoire, ainsi que la renaturalisation de bretelles d’autoroute.
«Laval souhaite jouer son rôle de leader en matière de lutte contre les changements climatiques, mentionne Virginie Dufour, conseillère de Sainte-Rose et présidente du CCE, par voie de communiqué. Le bilan permet de suivre les enjeux, mais surtout, la mise en œuvre d’une planification concrète vers l’atteinte de ses objectifs.»
Le bilan (2016-2020) a pour principal objectif de documenter la progression du plan d’adaptation aux changements climatiques. D’ailleurs, l’indice de vulnérabilité aux îlots de chaleur a notamment été utilisé par la Division de la sécurité civile du Service de police de Laval lors de la canicule de 2018 afin de prioriser des secteurs d’intervention. (D.V.)