La région de Laval s’apprête à connaître des températures élevées, ce qui pousse la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) à rappeler l’importance d’une organisation adéquate pour prévenir les dangers dont le principal est le coup de chaleur.
Selon les prédictions, la température ressentie sur l’île Jésus atteindra 38 degrés Celsius le vendredi 5 juillet, avec des maximums de 33 et 34 degrés dans les jours précédents.
Le coup de chaleur se produit lorsque la température corporelle augmente et que le corps ne réussit pas à se refroidir suffisamment. Il peut survenir brusquement lors de l’exécution d’un travail physique en ambiance chaude.
Le risque est accru au cours des premières journées de chaque vague de chaleur et augmente à mesure que la température de l’air, le taux d’humidité et d’ensoleillement s’élèvent.
Symptômes
Les principaux signes d’un coup de chaleur sont des étourdissements, pertes d’équilibre et de conscience, crampes musculaires, frissons, nausées, maux de ventre et de tête, vertiges, vomissements et de la confusion.
Une personne qui en souffre peut être en danger de mort. Il est donc essentiel de prendre les mesures de prévention nécessaires pour les éviter.
Lorsque ce mal est soupçonné, il faut prodiguer immédiatement les premiers secours et aviser les services d’urgence, avant de transporter la personne à l’ombre ou dans un endroit frais et retirer ses vêtements.
Afin d’abaisser sa température, on peut asperger son corps d’eau, faire le plus de ventilation possible et lui donner de l’eau fraîche en petites quantités, si la personne est consciente et lucide.
Responsabilités
L’employeur doit planifier l’organisation du travail pour les journées chaudes à venir, par exemple en reportant à plus tard les tâches exigeantes physiquement non essentielles ou inclure des rotations de tâches et pauses adéquates.
Il doit aussi donner aux employés et superviseurs les informations nécessaires ainsi que fournir de l’eau fraîche et un endroit climatisé ou à l’ombre.
Quant au travailleur, il doit notamment boire au minimum un verre d’eau toutes les 10, 15 ou 20 minutes selon les conditions thermiques et la charge de travail.
Il est conseillé qu’il porte des vêtements légers, de couleur claire et se couvre la tête lorsqu’il travaille à l’extérieur.
De l’information supplémentaire est disponible sur le site Web de la CNESST au cnesst.gouv.qc.ca/chaleur. (A.G.D.)