Au sortir du point de presse du maire Marc Demers, le 8 décembre, M. Gobé a notamment dénoncé une augmentation des dépenses de l’ordre de 21 M$.
«Ce budget est caractérisé particulièrement par la bureaucratisation de l’administration municipale. On va créer 170 postes, soit l’équivalent de 90 postes à temps plein», déplore celui qui aurait plutôt souhaité un allègement de la fonction publique lavalloise.
«Nous allons avoir une administration extrêmement lourde, alors que le recours à des contrats permet plus de souplesse et des coûts plus contrôlés», ajoute M. Gobé.
À l’inverse, le maire Demers explique que le fait de rapatrier certaines expertises à l’interne se traduira par des économies substantielles.
«La création de 9 postes au contentieux, à l’ingénierie et aux communications coûtera 800 000 $ en salaires, mais permettra de réduire de 3 M$ les honoraires professionnels payés à l’externe», a-t-il fait valoir.
Au total, la masse salariale des employés municipaux augmentera de 5 M$ en 2015.
Enfin, M. Gobé, qui ne trouvait rien de bon à dire du budget, accuse Marc Demers et son organisation politique d’avoir cédé à la direction générale le contrôle de la Ville.
«C’est dommage pour les contribuables, qui devront en assumer les frais.»
Accusation aussitôt rejetée par le porte-parole du maire, François Brochu: «Laval dispose de 800 employés de moins que le ratio moyen [par tranche de millier d’habitants] observé dans l’ensemble des 10 plus grandes municipalités du Québec».
Ville de Laval comptera en 2015 quelque 3400 employés.