L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a réagi au dépôt du budget fédéral, saluant, entre autres, les investissements en recherche et en soutien aux étudiants.
Le 20 avril, par voie de communiqué, l’établissement universitaire soulignait particulièrement le financement total de 2,2 milliards de dollars sur sept ans pour renforcer le secteur de la biofabrication et des sciences de la vie au pays.
«Cet important soutien permettra d’enrichir le bassin de talents, de développer le réseau de la recherche au Canada et de stimuler la croissance des entreprises qui œuvrent dans le domaine des sciences de la vie», indique le directeur général de l’INRS, Luc-Alain Giraldeau.
Mesures
En tant qu’institution dédiée exclusivement à la recherche et à la formation aux cycles supérieurs, l’INRS dit se réjouir «des différentes initiatives en appui à la communauté étudiante, que ce soit en termes d’aide financière aux études, de bourses ou de bonification de l’offre de stages intégrés en milieu de travail, qui favorisent l’apprentissage en cours d’emploi et fournissent aux entreprises du soutien pour développer des talents».
Classé premier au Québec et au Canada en intensité de recherche, l’NRS salue également les investissements dans des secteurs clés, incluant la transition énergétique, l’intelligence artificielle et la mise sur pied d’une stratégie quantique nationale.
Par ailleurs, l’Institut national de la recherche scientifique ne manque pas de souligner la part importante que le budget Freeland consacre à la santé mentale de la communauté étudiante, aux préoccupations en matière de violences fondées sur le genre, à la diversité et à l’inclusion, aux Peuples autochtones et aussi la promotion des langues officielles, autant d’«éléments qui sont chers à notre communauté», précise son directeur général.
Garderies
Également, l’INRS applaudit le gouvernement fédéral pour la décision de mettre en place un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, «une initiative inspirée du modèle québécois qui a été en partie imaginé et conçu grâce aux travaux menés à l’INRS», rappelle-t-on.
Outre le centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie qui se spécialise dans les sciences de la vie à Laval, l’INRS regroupe trois autres centres de recherche et de formation interdisciplinaires dans des secteurs tout aussi stratégiques, à savoir le centre Eau Terre Environnement à Québec, le centre Énergie Matériaux Télécommunications à Varennes et le centre Urbanisation Culture Société à Montréal. Sa communauté compte plus de 1500 membres étudiants, stagiaires postdoctoraux, professeurs-chercheurs et employés.