Alors que Laval et le reste du Québec connaissent leurs premières chutes de neige, la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) rappelle de circuler sur les sentiers balisés.
«Les cours d’eau dépendent d’une certaine épaisseur de glace pour que ceux-ci peuvent être empruntés. Ce sont les clubs de motoneigistes qui sont responsables de vérifier si l’épaisseur de glace est suffisante», exprime notamment la Fédération sur sa page Facebook et son site Web.
Autres recommandations
On tient aussi à rappeler les principaux conseils de sécurité, notamment l’importance de respecter la signalisation et d’ajuster sa vitesse en fonction des conditions météorologiques.
Ajoutons qu’il est toujours nécessaire de s’immobiliser et s’assurer qu’une route est libre avant de la traverser et qu’il faut le faire aux endroits indiqués par une signalisation.
Il est également bon de souligner que l’âge légal minimal pour conduire une motoneige est de 16 ans, tout en devant toujours avoir son certificat d’aptitude et de connaissances en main.
Respect des terres agricoles
Mentionnons qu’au Québec, 50% des 33 000 kilomètres de sentiers sont situés sur des terres privées, dont la majorité appartiennent à des producteurs agricoles et forestiers.
Alors que les nombreux passages des motoneiges nuisent à la production de certaines récoltes, la FCMQ et l’Union des productions agricoles (UPA) ont par le passé dénoncé les comportements non respectueux de certains motoneigistes, tels que la circulation hors sentier et les déchets, qui mettent «à rude épreuve la bonne entente avec les producteurs».
L’enjeu de la sécurité a également été soulevé par la FMCQ et l’UPA, puisque les sentiers balisés indiquent aux motoneigistes les passages sécuritaires.
«En appliquant les bonnes pratiques, nous limitons les effets négatifs sur le milieu naturel», concluaient de concert la FCMQ et l’UPA lors d’une sortie publique en février 2021.