Bien qu’elle ait déjà coiffé ce chapeau lors des dernières élections de 2006, s’inclinant contre la députée bloquiste, Nicole Demers, Alia Haddad se dit cette fois confiante de remporter la victoire. «En 2006, lorsque je faisais du porte-à-porte, les gens croyaient à mon discours, mais le Parti libéral était encore plongé dans le scandale des commandites», explique Mme Haddad, se décrivant comme une femme de cœur, énergique et disponible.
D’origine libanaise, Alia Haddad est arrivée au Québec il y a plus de trente ans. Elle s’est rapidement identifiée aux valeurs du Parti libéral qui, selon elle, représentent le mieux les droits de la personne.
Quant à la remise en question de la crédibilité du chef du parti, Stéphane Dion, par certaines personnalités politiques, Alia Haddad avoue plutôt qu’elle voit en lui un homme d’une grande intégrité. «M. Dion est toujours ouvert à la discussion, c’est un homme respectueux et très direct», assure-t-elle.
Des intérêts divers
La candidate admet vouloir améliorer la condition de vie des aînés. «Les personnes âgées sont souvent victimes de désinformation et ne sont pas au courant des programmes qui existent pour eux», souligne Mme Haddad, ajoutant qu’elle portera une attention particulière aux familles, à l’environnement, et la pauvreté grandissante à Laval.
Laval un bastion bloquiste?
Même si Laval, au fédéral, compte trois députés bloquistes et une seule libérale, Alia Haddad n’est par certaine que les Lavallois soient chauds à l’idée d’une future souveraineté du Québec. «Quand on regarde les députés au niveau provincial, ils sont tous libéraux», constate-t-elle, sûre d’avoir convaincu quelques citoyens de voter pour le PLC sur les 12 900 électeurs qui ont appuyé, dans le comté de Laval, le parti en 2006. PHOTO DIGITALE : Alia Haddad.jpg