Le Rousseau-Royal de Laval-Montréal entamera, le 10 mars, son parcours éliminatoire contre les Phénix du Collège Esther-Blondin dans la Ligue de développement du hockey M18 AAA du Québec.
Forts d’une fiche de 20-20-2, les représentants de l’île Jésus ont terminé au deuxième rang de la division CCM, tout juste devant la formation lanaudoise. Ils ont toutefois maintenu un dossier de 1- 5-0 dans les 6 affrontements entre les deux clubs en 2022-2023.
«On va y aller un match à la fois, mentionne l’entraîneur-chef Joey Bucci. On a eu une saison avec des hauts et des bas, des avances perdues, des retards comblés et des matchs serrés. On a vu beaucoup de chose et chaque match a son histoire différente. On oublie le classement et c’est une nouvelle saison.»
Les deux équipes s’affronteront dans le cadre d’une série au meilleur de cinq matchs. L’éventuel vainqueur affrontera les Vikings de Saint-Eustache, champions de la saison régulière, les Forestiers d’Amos ou l’Intrépide de Gatineau selon la formation qui se qualifie.
Jeu collectif
Sur le plan individuel, l’attaquant Mavrick Brunet s’est démarqué avec une récolte de 9 buts et 46 points en 42 matchs. Cela le place au neuvième rang des marqueurs de tout le circuit. Dans les filets, le gardien de 15 ans Lucas Beckman termine la saison à égalité au 10e rang de la ligue avec 12 victoires.
Malgré leur bonnes prestations, l’entraîneur-chef de l’équipe préfère louanger le jeu collectif de sa troupe.
«Je n’aime pas isoler des joueurs, note coach Bucci. Pour moi, c’est comment notre équipe a joué et est allée chercher le plus de constance possible. Quand on a eu du succès, c’était lorsque les gars travaillaient extrêmement forts et gardaient le jeu simple. Nous étions vite sur les batailles, ce qui est notre marque de commerce.»
Il espère d’ailleurs profiter de la présence de plusieurs vétérans dans son vestiaire pour inspirer les plus jeunes. Ceux-ci avaient atteint le carré d’as des séries éliminatoires de la Ligue de développement du hockey M18 AAA du Québec.
«Il faut vraiment faire confiance à nos joueurs pour la suite. Après une quarantaine de parties et une centaine de pratiques, il y en a beaucoup qui leur revient. Les séries sont une partie de l’année qui amène beaucoup d’émotions. Les joueurs carburent à ça et savent que c’est possiblement la dernière fois qu’ils jouent ensemble. C’est un peu comme le dernier tour de piste», complète l’entraîneur-chef.