À la fin du contrat dont l’échéance est prévue fin 2027, le centre animalier Berger Blanc aura encaissé 13,5 M$ en 12 ans à Laval.
Voilà le bilan que dresse le chef d’Action Laval et conseiller municipal de Val-des-Arbres, Achille Cifelli.
«Si nous avions utilisé ces montants pour le développement de notre propre service, celui-ci serait fort probablement en place», affirme l’élu, qui soutient que le parti au pouvoir en avait fait un engagement électoral en 2013.
Quant à la raison pour laquelle ses quatre collègues et lui ont voté en faveur de l’octroi de ce nouveau contrat de cinq ans au Berger Blanc, c’était pour éviter un bris de service, précise M. Cifelli dans un courriel.
À l’inverse d’Action Laval, les deux élus de Parti Laval ont voté contre.
«Ce contrat sur cinq ans nous démontre que l’administration Boyer n’a pas comme plan, à court ou moyen terme, d’envisager des changements en matière de gestion animalière», indique également par courriel le chef par intérim et conseiller de Fabreville, Claude Larochelle.
«Le Berger Blanc semble visiblement là pour rester, constate-t-il. Les Lavalloises et Lavallois ne devraient pas retenir leur souffle, le projet de centre animalier n’est vraiment pas prêt d’aboutir».
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