Le Lavallois Charles-Antoine Labadie est l’un des six athlètes canadiens masculins qui prendront part aux premiers Championnats du monde juniors de haut vol qui se tiendront les 3 et 4 décembre au Centre sportif du Parc olympique de Montréal.
Il s’agit également de la première compétition internationale de haut vol organisée par la Fédération internationale de natation (FINA).
Le résident de Vimont participera à cette épreuve au 12 mètres et se dit confiant de pouvoir signer une bonne performance.
«Le but serait un podium, assure-t-il. Nous sommes plusieurs à compétitionner, dont certains qui sont réputés pour être très forts. Ce serait donc l’objectif réaliste. Je ne veux toutefois pas écarter la possibilité de gagner. J’ai une liste [de sauts] compétitive. Il faut juste réussir à faire comme à l’entraînement.»
Ses performances passées peuvent le motiver à bien performer. Lors de sa plus récente compétition canado-américaine tenue en Utah, il a terminé au sommet du classement devant un rival qu’il affrontera aux Mondiaux.
Parcours
Labadie a fait ses débuts dans les épreuves plus traditionnelles de plongeon, soit aux 3 et 10 mètres. Il avait alors été influencé par les prestations des athlètes lavallois Alexandre Despatie et Roseline Filion.
«Quand j’étais jeune, j’ai voulu commencer à plonger grâce aux compétitions que j’avais pu voir à la télévision, assure-t-il. Ce sont eux qui m’ont donné envie de commencer, ce que j’ai fait vers l’âge de 6 ou 7 ans.»
Le Lavallois s’est joint au club de plongeon CAMO via un programme de sport-études en quatrième année du primaire. Son entraîneur lui a ensuite proposé de tenter le haut vol il y a un peu plus de deux ans.
«J’avais aussi un passé en trampoline, donc ça se ressemblait beaucoup, précise l’athlète de 15 ans. Les fins de plongeon sont similaires. On se disait que c’était une bonne idée d’essayer, surtout en sachant qu’une première grosse compétition internationale de haut vol pourrait avoir lieu prochainement.»
Deux ans plus tard, il fait partie de cette même compétition.
Selon lui, la plus grosse difficulté d’adaptation était de terminer le saut avec les pieds vers le bas. Au plongeon, les athlètes font leur entrée dans l’eau avec les mains. Il devait ainsi s’habituer à faire une demi-vrille supplémentaire pour bien réussir.
Les pros
Labadie souhaite faire carrière en haut vol. Il aimerait notamment joindre le circuit Red Bull qui est le seul à tenir plusieurs événements chaque année pour l’instant. Cela lui permettrait aussi de voyager à travers le monde.
Son autre désir serait de participer aux Jeux olympiques si ce sport y était admis.
«C’est un objectif à long terme selon la possibilité de voir le haut vol aux Jeux olympiques de 2028. Ça me sert aussi de motivation pour continuer à faire ce sport, car on voit que ça va possiblement faire son entrée et que ça prend de plus en plus d’importance», complète Charles-Antoine Labadie.