Chef intérimaire de Parti Laval et conseiller de Fabreville, Claude Larochelle a vertement critiqué le Plan triennal d’immobilisations (PTI) 2022-2024 présenté par l’administration Boyer le 19 janvier.
«Il n’y a aucun nouvel aréna dans les cartons, aucune piscine intérieure pour nos quartiers, des grenailles pour les plateaux sportifs, les patinoires extérieures et les aménagements dans les parcs de quartier. C’est très décevant», a-t-il réagi par voie de communiqué.
Les investissements projetés en matière d’infrastructures sportives et récréatives sont nettement insuffisants, poursuit celui dont la formation politique s’était justement engagée à investir pas moins de 225 M$ des les plateaux sportifs, culturels et de loisirs dans un éventuel premier mandat.
Complexe aquatique
Claude Larochelle reproche au maire Stéphane Boyer de «ne pas mettre les priorités aux bonnes places» tout en dénonçant ses «mauvais choix trop coûteux».
À preuve, le complexe aquatique qui monopolise «plus de 80 % des budgets dédiés aux infrastructures sportives […] alors que notre ville a un manque criant de piscines intérieures pour les cours de natation de nos enfants», plaide-t-il.
Sa consoeur Louise Lortie, élue dans Marc-Aurèle-Fortin, déplore quant à elle que «l’usine de biométhanisation et la gestion de nos surverses [soient] relayées au deuxième plan alors qu’il s’agit de dossiers prioritaires pour la réduction de nos gaz à effet de serre et la protection de l’environnement».
Retard
Mme Lortie ajoute qu’avec l’administration en place depuis huit ans, «on n’arrive pas à voir la réalisation des projets qui sont dans la machine municipale depuis trop longtemps».
D’un point de vue plus local, M. Larochelle juge «aberrant» le «report en 2024 de l’aménagement d’un parc dans le secteur du Bergerac pourtant identifié dans le plan directeur des parcs et espaces verts comme étant le secteur le plus sous-équipé de notre ville», écrit-il.
Pour le leader de Parti Laval, «c’est toujours trop peu et en retard pour les familles lavalloises». Il étaye son affirmation en citant le complexe aquatique, les écocentres permanents et le centre communautaire Simonne-Monet-Chartrand prévu dans le secteur défavorisé de Val-Martin. «Tous des projets qui sont sur la table à dessin depuis des années, mais qui n’aboutissent pas», peste Claude Larochelle.