Dans la foulée de la pandémie de COVID-19, l’administration Demers a procédé, la semaine dernière, à la mise à pied temporaire d’environ 250 employés municipaux.
L’annnonce de cette première coupe massive est survenue six semaines après le décret de l’état d’urgence sanitaire, le 13 mars.
Jusque-là, malgré la fermeture de nombreuses installations et la cessation de certains services non essentiels, la Ville s’était fait une priorité «de conserver le lien d’emploi avec l’ensemble des employés le plus longtemps possible», peut-on lire d’emblée dans un avis communiqué le 23 avril à ses quelque 4400 travailleurs, dont le Courrier Laval a obtenu copie.
«Il fallait mesurer l’ampleur de la crise et ses impacts, ainsi que s’assurer de la présence de programmes gouvernementaux pouvant atténuer d’éventuelles mises à pied», écrit la Direction des ressources humaines.
Secteurs touchés
D’une durée indéterminée, ces mises à pied temporaires touchent des secteurs dont les milieux de travail sont fermés et dont les fonctions ne sont pas liées aux services prioritaires ou en soutien à ceux-ci de même que les emplois pour lesquels le télétravail s’avère impossible.
Ont écopé des préposés aux prêts – réservistes et permanents partiels – du réseau des bibliothèques, employés du Syndicat des travailleuses et travailleurs en loisirs de la Ville ayant des contrats non garantis et brigadiers scolaires.
«Tous les employés concernés seront rappelés au travail aux conditions qui prévalaient avant leur mise à pied lorsque la situation le permettra», précise toutefois le Service des RH tout en soulignant que les personnes affectées pourront bénéficier du Programme d’aide aux employés (PAE) en cas de besoin.