Au moment de la dissolution du Parlement canadien, le 11 septembre, donnant le coup d’envoi à une campagne électorale de 40 jours, les 6 principales formations politiques au pays avaient déjà investi leurs candidats dans les quatre circonscriptions fédérales se partageant le territoire lavallois.
Des quatre députés libéraux sortants, trois solliciteront un renouvellement de mandat.
Il s’agit d’Angelo Iacono (Alfred-Pellan), Yves Robillard (Marc-Aurèle-Fortin) et Fayçal El-Khoury (Laval-Les Îles), tous trois élus pour la première fois lors des élections de 2015.
Quant à leur collègue Eva Nassif (Vimy), le Parti libéral du Canada lui a préféré Annie Koutrakis en prévision du scrutin du 21 octobre.
Les libéraux de Justin Trudeau tenteront de répéter leur exploit de 2015 et balayer à nouveau la région de Laval… tout comme l’avait fait en 2011 les néodémocrates de Jack Layton.
Conservateurs
Du côté des conservateurs d’Andrew Scheer, qui étaient au coude-à-coude avec les libéraux selon un sondage Léger publié le jour du déclenchement des élections, on mise sur Angelo Esposito (Alfred-Pellan), Rima El-Helou (Vimy), Sonia Baudelot (Marc-Aurèle-Fortin) et Tom Pentefountas (Laval-Les Îles) pour ravir les comtés lavallois au PLC.
Ceux-ci auront pour défi de mettre fin à une disette de plus de 30 ans, la dernière fois qu’un député conservateur a été élu à Laval remontant aux élections de 1988. Cette année-là, Vincent Della Noce (Duvernay), Guy Ricard (Laval) et Jacques Tétreault (Laval-des-Rapides) avaient donné les trois comtés que comptait Laval à leur chef, le premier ministre Brian Mulroney.
Bloquistes
Quant au Bloc québécois, dont le chef Yves-François Blanchet est venu fouetter les troupes lavalloises samedi dernier, le parti entend bien mêler les cartes et reprendre là où il avait laissé en 2011. Jusqu’à ce que la vague orange la raye de la carte de l’île Jésus il y a huit ans, la formation indépendantiste dominait la scène fédérale à Laval depuis 1993.
Il reviendra donc à Michel Lachance (Alfred-Pellan), Claire-Emmanuelle Beaulieu (Vimy), Lyzabel Nitoi (Marc-Aurèle-Fortin) et Nacera Bedad (Laval-les Îles) de faire renaître le Bloc de ses cendres dans la région.
Néo-démocrates
À Laval, les espoirs du Nouveau Parti démocratique (NPD) de Jagmeet Singh reposent sur Andriana Kocini (Alfred-Pellan), Ali Faour (Marc-Aurèle-Fortin), Vassif Aliev (Vimy) et Noémia Onofre de Lima (Laval-les-îles).
Après avoir marqué l’histoire en 2011 en raflant 58 sièges au Québec, alors qu’il n’avait encore jamais réussi à faire élire plus d’un candidat dans la Belle Province, le parti s’est effondré en 2015, perdant 42 sièges dont les 4 comtés de Laval qu’il avait remportés haut la main quatre ans plus tôt.
Verts
À égalité avec le NPD à 11 % dans les intentions de vote au pays, selon le sondage Léger publié le 11 septembre, le Parti vert d’Elizabeth May est représenté dans la région par Marguerite Howells (Alfred-Pellan), Faiza R’Guiba (Vimy), Bao Tran Lee (Marc-Aurèle-Fortin) et Sari Madi (Laval-Les îles).
Aux dernières élections de 2015, les verts avaient obtenu à peine 2 % des suffrages en sol lavallois.
Populaires
Enfin, le Parti populaire du Canada, fondé il y a tout juste un an par l’ancien ministre du gouvernement Harper et candidat défait à la direction du Parti conservateur du Canada, Maxime Bernier, ne récolterait que 3 % des intentions de vote, toujours selon le dernier coup de sonde de Léger.
Matthieu Couture (Alfred-Pellan), Suzanne Brunelle (Vimy), Emilio Migliozzi (Marc-Aurèle-Fortin) et Marie-Louise Beauchamp (Laval-Les Îles) porteront le message de cette formation politique au cours des cinq prochaines semaines.
À ces 24 candidats déjà confirmés s’ajouteront d’autres aspirants sous la bannière de partis plus marginaux et candidats indépendants, alors que la date limite pour soumettre un acte de candidature est fixée au 30 septembre.